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Affichage des articles du 2015

Siouplé... Une petite pièce pour mon travail...

Incroyable ! Nous sommes en 2016, et d'aucuns semblent encore croire que certains travaillent gratuitement.  Alors je ne suis pas (que) vénale, et il m'arrive de travailler pour la gloire (ou pas). Mais dans ces cas-là, j'annonce la couleur dès le début. Dans le cas contraire, quand j'envoie un devis, et qu'il est accepté, j'ai l'outrecuidance (oui, en 2016, j'ai décidé de m'en donner à cœur joie avec les mots de quatre syllabes et plus) de croire que je vais être payée. Grande folle, va ! Car dans la vraie vie, je travaille et je dois encore faire la manche pour que ce travail me soit payé... Voilà comment débute mon année 2016 : en courant derrière mes débiteurs... Derrière l'agence Com' en Région, d'abord, pour qui je travaille depuis 3 ans, et qui a décidé de ne pas répondre à mes courriers recommandés de demande de règlement pour des publi-reportages réalisés pour L'Obs, L'Express et le Gault et Millau en juin et juillet der...

L'internationale des connards

Après l'internationale des héros et l'internationale des hommages, il fallait bien que se relève l'internationale des connards ! C'est quand même dommage... Voilà qu'en quelques jours, deux individus viennent nous rappeler à l'ordre : non, les hommes ne sont pas tous bons et gentils, et prêts à aider et secourir leur prochain... Au panthéon de cette internationale viennent de se hisser deux Français, un Parisien et un Lyonnais. Sur la plus haute marche du podium, ce valeureux patron du restaurant Casa Nostra, qui non content d'être allé se terrer sans chercher à venir en aide à ses clients qui se faisaient tirer comme des lapins sur sa terrasse, a vendu les images de sa caméra de vidéosurveillance au Daily Mail. Cette sordide transaction a été révélée par le Petit Journal, lundi 23 novembre, avec la diffusion des images des négociations, filmées en caméra cachée par un journaliste indépendant. http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-...

C'est toujours pareil...

C'est toujours pareil. Ce sont toujours des instants où le chaos prend le dessus, où la folie meurtrière s'invite dans notre quotidien, que nous prenons le temps de réfléchir à notre vie. De faire le point. De prendre du recul. De dire à ceux qui nous importent que nous les aimons. De prendre des nouvelles de proches dont nous ne nous étions pas souciés depuis des mois... Mais pourquoi faut-il toujours attendre des catastrophes et des massacres pour dire aux autres ce que l'on ressent pour eux ? En bien comme en mal. Toujours ces vagues de haine et de violence aveugles déclenchent chez nous ces sentiments d'effroi, de tristesse, de colère, d'injustice. Ce besoin de dire aux gens importants qu'ils le sont. Cette utopie d'un amour universel. Les torrents de guimauve sur les réseaux sociaux... Les appels à la paix... Les belles déclarations... Et heureusement que nous ressentons tout cela. Mais après? Après, nous oublions. Nous laissons ...

Un chasseur sachant chasser...

Ah mon Dieu, une fessée déculottée ! Voilà ce que nous avons subi après la cuisante défaite de l'équipe de France de rugby face aux All Blacks en quarts de finale de la coupe de monde de rugby. Pas que je sois insensible au drame national provoqué par nos rugbymen, mais entre nous... Ça ne va rien changer pour nous, les femmes qui regardons le rugby : des jolis cuissots et 30 fessiers musclés qui courent sur un terrain, quelle que soit la couleur du maillot, ça reste un régal à regarder... Alors, comme tout le monde y va de son analyse et de sa recherche de bouc-émissaire, j'ai décidé de vous parler... de la chasse ! Oui, oui, de la chasse.. Pas qu'il s'agisse d'un sujet qui m'enthousiasme plus que ça, mais habitant au cœur d'une zone de chasse, j'avoue que je suis plus sensible qu'avant à cette pratique. Et pas uniquement parce que, comme chaque année après l'ouverture, mon chat disparaît... Et que, comme chaque année après l'ouvertu...

Tattoo compris !

Aaaah, un petit tatouage.... Réservé aux vrais rebelles et faux gentils il y a encore une vingtaine d'années, le tatouage est devenu tendance. A tel point qu'aujourd'hui, il faudrait presque ne pas se faire tatouer pour être vraiment original... On a tous dans notre entourage des gens qui nous disent " j'ai trop envie d'un tatouage " ! Le souci, c'est qu'ils oublient bien souvent : 1- Que ce n'est pas forcément une partie de plaisir. Ah oui, ça fait mal  (vous vous êtes déjà piqué le doigt avec une aiguille en recousant un bouton ? Vous imaginez ça, pendant plusieurs heures ?...) ! Vous vous imaginiez en train de tenir amoureusement la main de votre amant pendant que votre tatouage progresse ? Que nenni ! Vous allez lui broyer les doigts, tout en couinant et larmoyant, et l'expérience romantico-tatouesque risque de se transformer en grand moment de solitude, pour vous comme pour lui ! 2- Que ça se garde à vie, un tatouage... I...

Les chatons, c'est pas mignon ! (Ou : mes vacances en All inclusive à prix cassé)

Mais qu'est-ce qui m'a pris, en ce début du mois d'août, d'essayer d'approcher le petit chaton tout mignon réfugié dans notre grange ? Laissant s'exprimer ce qu'il existe en moi d'humanité, je me suis dit que je ne pouvais laisser ainsi, triste, seul et abandonné un chaton de quatre mois… Sauf que la bestiole, pour me remercier de ma générosité… M'a niaquée ! L'histoire aurait pu s'arrêter là… Mais non contente d'avoir blessé la main généreuse qui venait la secourir, la bestiole m'a refilé une bactérie quasiment inexistante en France : la Francisella Tularensis. Et grâce à elle, une maladie dont il n'existe pas plus de 50 cas en France chaque année : la tularémie. Le temps de diagnostiquer et de soigner la maladie qui a dégénéré en infection sérieuse de mon système lymphatique et en inflammation de mes tendons, j'ai eu tout le loisir de passer mes deux uniques semaines de vacances estivales entre hôpital publi...

Micro-nouvelle

Premiers essais d'un genre littéraire pour fainéants encore inconnu hier : la micro-nouvelle. Et deux pour le prix d'une ! On sent l'ennui du dimanche pluvieux ? 1- Je ne pense qu'à lui... Lui aussi. Il ne pense qu'à lui. 2- Elle le vit soudain au bord de la route. Elle tourna brusquement le volant, il sauta dans le fossé. Raté !

Lettre aux ennemies de l’intérieur

On ne va pas se mentir, je suis misogyne. Pourquoi ? A cause de ces femmes, ces filles, ces mères qui, avec leurs attitudes détestables, sont responsables de tous les poncifs et les clichés que nous, femmes « normales », prenons dans les dents au quotidien. Cette année, la palme de la grognasse revient aux trois nanas qui travaillent dans le même service d’ingénierie que mon frère. Et qui justifient à elles seules qu’on noie les petites filles à la naissance. Quand même… Un job dans l’industrie, dans l’aéronautique en plus, s’il vous plaît, c’est la preuve que les femmes peuvent être brillantes. Ça devrait être une fierté. Oui, sauf que… Ben voilà… C’est pas parce qu’on a un bon poste, et un tant soit peu de capacités intellectuelles qu’on n’est pas… une connasse ! Je résume. Un service, quatre employés, trois femmes… Trois congés maternité en un an ! (Évidemment, il me semble inutile de préciser que le chef était l’homme… CQFD.) Bon, ça peut arriver, aussi… Quand on embauc...

Faute !

Je sais, vous allez me dire , la langue française, c’est pas simple, c’est plein de chausse-trappes, les règles sont compliquées, blablabla. D’accord. Mais quand même !... En classe de troisième, notre professeur de français nous a fait faire la dictée de feu le certificat d’études (la peau de vache!). J’ai eu 12/20. La plus mauvaise note de ma vie en dictée. J’étais la seule à avoir une note au-dessus de la moyenne, et nous n’étions que trois à ne pas avoir zéro… (Pour mémoire, le certificat d'études sanctionnait la fin des études élémentaires, et nous, on préparait notre brevet des collèges. Mais non, le niveau ne baisse pas!)  Nous ne sommes quand même pas plus bêtes que les générations passées, non ? ! Alors pourquoi est-ce qu’aujourd’hui, la langue française est maltraitée avec autant d’indifférence ? Nos hommes politiques, nos journalistes, même certains écrivains font des fautes de français élémentaires ou inventent des mots abracadrabantesques au gré de leurs humeurs. A la...

Allez… Juste une p’tite fessée !…

La fessée… Hum… La fessée… Ce vieux serpent de mer, qui revient périodiquement dans les débats nationaux… Faut-il l’interdire ? Pour les enfants, bien entendu, parce que les adultes, eux, en redemandent (oh, allez, soyez francs !…) Vaste débat que celui de la fessée, assimilée à de la violence domestique, au même point que la gifle. Entre les vieux cons qui s’offusquent, car « on m’a bien donné des fessées, je ne m’en porte pas plus mal » et les jeunes cons qui s’emballent, car « comme ça, mon père, je lui fais un procès s’il me touche »,… Où situer le juste milieu ? La fessée, une violence, une humiliation?… La gifle, la claque, je ne dis pas, mais la tape sur les fesses… J’entends bien tous les spécialistes de la petite enfance qui préfèrent que l’on discute avec nos enfants, que l’on explique, que l’on punisse… D’accord. Sur le principe, d’accord. Pas de souci. Mais toute mère, tout père, ne connaît que trop bien la situation où on finit par sortir de ses gonds, par hurler sur son f...

Bonne Saint Valentin !

Aaaaah, la Saint Valentin!.... Le jour de l'année où il faut célébrer l'amour, montrer à l'être cher ses sentiments... Et comment ?  Avec des cadeaux, pardi ! Pas d'idée ? Pas d'inquiétude ! Il vous suffit de regarder un peu la télévision, les magazines, les campagnes d'affichage... Nous voilà inondés de publicités pour les chocolats, les parfums.... Mais quelle belle preuve d'amour que d'offrir à sa dulcinée une boîte de chocolats... Alors qu'elle sort à peine de son régime post-Noël et qu'elle prépare son régime pré-Pâques !... Heureusement, il reste les parfums. Comme si, à l'occasion de la Saint Valentin, on voulait permettre à sa moitié... De sentir bon ! Mais alors... Et le reste de l'année ? Oui, d'ailleurs... Et le reste de l'année ? Eh bien non, le reste de l'année, pas de mot tendre, pas de carte, pas de fleur, pas de parfum, pas de bras, pas de chocolat ! Il y a un jour pour ça ! Tentez de l'évit...

Absence de votre fils....

Ce matin, 9h44, mon téléphone vibre. Une seconde plus tard, celui de mon mari aussi. La raison ? Un message de l'école de notre fils envoyé simultanément sur nos deux portables par SMS : "Objet : Absence de votre fils le 29/01/2015. Afin de justifier cette absence, merci de contacter rapidement le secrétariat". Moment de flottement... Bon, d'accord, mon fils n'est pas allé en classe ce matin. Bon, d'accord, je ne l'ai pas emmené, parce qu'il a rendez-vous chez le pédiatre cet après-midi, et que cela me faisait un peu trop d'aller-retours, surtout avec un autre rendez-vous prévu en fin de matinée. Bon, d'accord, j'aurais pu prévenir son institutrice, mais hier encore, je ne savais pas que ce matin à 7h00, en me levant, il me semblerait plus simple de le garder à la maison. Bon, d'accord, l'école c'est important et on ne doit pas rater les cours à tout-va. Mais bon... Il n'a que 4 ans, d'accord ? Alors j'avoue, devoir ...

Nous avons tous tué Charlie

La France pleure aujourd'hui la mort de certains de ses meilleurs dessinateurs de presse, de chroniqueurs talentueux, à l'esprit et la plume acérés... En sortant dans la rue, à la suite de leur carnage, les "connards" (comme l'a si bien dit Plantu hier) ont crié "On a tué Charlie!" Ils ont raison : on a tué Charlie... On a tous tué Charlie ! Nous, la majorité silencieuse, qui a pris l'habitude de ne plus se révolter, s'indigner, ou ne serait-ce que s'agacer. Qui a pris l'habitude de "faire avec", dans notre société où on ne dit plus un mot plus haut que l'autre. Où les "handicapés" sont devenus des "personnes à mobilité réduite", les "aveugles" des "non-voyants", les "sourds" des "malentendants", et les "escrocs" des "présumés innocents"... A Charlie, les enculés ont toujours été des enculés ! A Charlie, l'humour et la dérision ont ...