La collectivité - Épisode 11 : Le mystère de la palette
Depuis le retour du salon des énergies renouvelables, à Paris, DeF n'avait de cesse de rechercher une palette sur laquelle avaient été regroupés tous les supports de communication présents sur le stand : kakémonos (trucs qui pendent, environ 90cm de large sur 1m80 ou 2m de haut en général), plaquettes, catalogues...
L'embêtant, c'est que certains de ces documents appartiennent à des entreprises.
Pire que tout : l'une de ces boîte est inaugurée lundi prochain par un ministre.
Du coup, Wonder-DeF a sauvé un homme de l'infarctus.
Elle a appelé les organisateurs du salon, qui lui ont expliqué que oui, ils avaient la palette, mais que non, ils ne pouvaient pas la livrer, car le camion n'était pas encore déchargé (Ben oui, 15 jours après, quand même ! On n'est pas des bêtes !). Agacée par ce cinéma, DeF a commencé à s'énerver, décrivant la situation abracadabrantesque (hé ! hé ! Y'a d'la référence, hein ?!) dans laquelle elle était plongée : obligée de faire des photocopies recto verso de sa plaquette pour donner des infos aux boîtes tentées par l'aventure (je rappelle pour mémoire que nous n'avons pas de photocopieuse couleur...). Ce à quoi le prestataire a répondu qu'il
était navré, mais qu'il avait beau crier, personne ne voulait décharger son camion. D'un calme absolu à faire écailler la peinture de son bureau, DeF a proposé d'aller elle-même décharger le camion (ben oui, quand c'est une urgence, faut savoir s'adapter !). Et oh surprise, le camion a été déchargé dans les heures suivantes. Pour aboutir à une surprise de taille :
« Allô ? On a tout déchargé, mais la palette n'est pas dans le camion. Vous êtes sûre que vous l'aviez laissée au salon ? » (Attends, laisse-moi réfléchir. Maintenant que j'y pense. Ah bah oui, 100 kg de matériel, je suis con, j'les ai ramenés en TGV !) « Oui, je suis sûre, on a tout confié au technicien ». À quoi l'interlocuteur, tout soulagé, s'exclame que tout est clair : le technicien a dû mettre ça dans l'autre camion (je défaille de rage...), pas de problème, il l'appelle, il décharge, il livre.
Un peu calmée, DeF part à son déjeuner d'été des mal-pensants pour se changer les idées. Quand elle revient, elle reçoit un nouveau coup de fil : le technicien s'est bien trompé de camion, mais a tout livré... Chez nous !...Sur la demande de la com'...
Intriguée (et commençant à fumer), DeF appelle la direction de la com', qui nie avoir vu passer la palette. Elle appelle alors la chargée de com' de l'environnement, qui était présente sur le salon : « La palette ? Ben est dans le local technique de la dircom'. Ah ben oui, ça fait une semaine que la dircom m'a prévenue, faut que j'aille faire l'inventaire. Puisque tu vas récupérer tes docs, tu veux pas faire l'inventaire pour moi ? ». Une chargée de com' éclatée par terre à la recherche de ses dents plus tard, DeF est allée récupérer son matos et prouver une fois de plus qu'un cerveau, des fois, il faut l'utiliser. C'est pas un métier facile !!!
L'embêtant, c'est que certains de ces documents appartiennent à des entreprises.
Pire que tout : l'une de ces boîte est inaugurée lundi prochain par un ministre.
Du coup, Wonder-DeF a sauvé un homme de l'infarctus.
Elle a appelé les organisateurs du salon, qui lui ont expliqué que oui, ils avaient la palette, mais que non, ils ne pouvaient pas la livrer, car le camion n'était pas encore déchargé (Ben oui, 15 jours après, quand même ! On n'est pas des bêtes !). Agacée par ce cinéma, DeF a commencé à s'énerver, décrivant la situation abracadabrantesque (hé ! hé ! Y'a d'la référence, hein ?!) dans laquelle elle était plongée : obligée de faire des photocopies recto verso de sa plaquette pour donner des infos aux boîtes tentées par l'aventure (je rappelle pour mémoire que nous n'avons pas de photocopieuse couleur...). Ce à quoi le prestataire a répondu qu'il
était navré, mais qu'il avait beau crier, personne ne voulait décharger son camion. D'un calme absolu à faire écailler la peinture de son bureau, DeF a proposé d'aller elle-même décharger le camion (ben oui, quand c'est une urgence, faut savoir s'adapter !). Et oh surprise, le camion a été déchargé dans les heures suivantes. Pour aboutir à une surprise de taille :
« Allô ? On a tout déchargé, mais la palette n'est pas dans le camion. Vous êtes sûre que vous l'aviez laissée au salon ? » (Attends, laisse-moi réfléchir. Maintenant que j'y pense. Ah bah oui, 100 kg de matériel, je suis con, j'les ai ramenés en TGV !) « Oui, je suis sûre, on a tout confié au technicien ». À quoi l'interlocuteur, tout soulagé, s'exclame que tout est clair : le technicien a dû mettre ça dans l'autre camion (je défaille de rage...), pas de problème, il l'appelle, il décharge, il livre.
Un peu calmée, DeF part à son déjeuner d'été des mal-pensants pour se changer les idées. Quand elle revient, elle reçoit un nouveau coup de fil : le technicien s'est bien trompé de camion, mais a tout livré... Chez nous !...Sur la demande de la com'...
Intriguée (et commençant à fumer), DeF appelle la direction de la com', qui nie avoir vu passer la palette. Elle appelle alors la chargée de com' de l'environnement, qui était présente sur le salon : « La palette ? Ben est dans le local technique de la dircom'. Ah ben oui, ça fait une semaine que la dircom m'a prévenue, faut que j'aille faire l'inventaire. Puisque tu vas récupérer tes docs, tu veux pas faire l'inventaire pour moi ? ». Une chargée de com' éclatée par terre à la recherche de ses dents plus tard, DeF est allée récupérer son matos et prouver une fois de plus qu'un cerveau, des fois, il faut l'utiliser. C'est pas un métier facile !!!
DeF battra-t-elle Sherlock Holmes ?
Est-ce normal de passer par les cuisines pour accéder au local technique de la com'?
Que répondre au monsieur dont elle a retrouvé les kakémonos et qui lui a demandé
ce qu'il pouvait faire pour la remercier sans passer pour une lubrique ?
Est-ce normal de passer par les cuisines pour accéder au local technique de la com'?
Que répondre au monsieur dont elle a retrouvé les kakémonos et qui lui a demandé
ce qu'il pouvait faire pour la remercier sans passer pour une lubrique ?
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