My name is Blonde. James Blonde

Depuis une semaine, l'ambiance a sensiblement changé. On dirait qu'il flotte comme un air de liberté, de joie de vivre, (De laisser-aller, en fait !). Il faut dire que la chaleur écrasante n'incite pas à travailler (Quoi, comment ça, on a la clim' et 20 dans les bureaux ? Ben oui, mais dehors, fait chaud, hein : 39°C qu'y z'ont dit ! Alors trop s'agiter, avec une chaleur pareille, c'est risquer de venir grossir la liste des victimes de la canicule !), et que les chefs sont tous en vacances (Du coup, personne dans les locaux avant 9h ou après 16h !). Bref, tout tourne au ralenti : les dossiers s'entassent sur les bureaux vides (paradoxe!), les courriers ne sont pas signés, les factures pas payées, les gens pas renseignés (« Ah oui, Madame, vous êtes pressée mais bon, on est fin juillet, là, quand même. Faudrait voir à rappeler en septembre, quand tout le monde sera rentré. Vous partez pas en vacances comme tout le monde ?... Non ? Oui, ben pensez à ce...

DeF a reçu un drôle de coup de fil la semaine dernière : « Bonjour, je suis une agence parisienne, et j'ai effectué votre campagne de communication sur l'économie le mois dernier (Ben j'suis bien bien contente! Et pourquoi on fait travailler des Parisiens, alors qu'on est à Lyon ?!! Voilà comment de pauvres jeunes filles esseulées et fraîchement diplômées se retrouvent catapultées dans la vilaine capitale...). - Oui. - Voilà, je vous appelle parce que nous n'avons pas été payés. - Ah, je vais voir cela. A quand remonte votre facture ? - Au 23 juin (Et elle se plaint déjà ? Mais elle a jamais travaillé avec l'administration ou quoi ?!!!) - Vous savez, Madame, c'est normal, nos circuits sont un peu longs. Et d'ailleurs, c'est une campagne orchestrée par la direction de la communication, c'est à elle normalement que vous devriez vous adresser. - J'en viens, ils m'ont dit que ça avait été transmis ici. - Bon, c'est en cours, alors. - Vous...

Depuis le retour du salon des énergies renouvelables, à Paris, DeF n'avait de cesse de rechercher une palette sur laquelle avaient été regroupés tous les supports de communication présents sur le stand : kakémonos (trucs qui pendent, environ 90cm de large sur 1m80 ou 2m de haut en général), plaquettes, catalogues... L'embêtant, c'est que certains de ces documents appartiennent à des entreprises. Pire que tout : l'une de ces boîte est inaugurée lundi prochain par un ministre. Du coup, Wonder-DeF a sauvé un homme de l'infarctus. Elle a appelé les organisateurs du salon, qui lui ont expliqué que oui, ils avaient la palette, mais que non, ils ne pouvaient pas la livrer, car le camion n'était pas encore déchargé (Ben oui, 15 jours après, quand même ! On n'est pas des bêtes !). Agacée par ce cinéma, DeF a commencé à s'énerver, décrivant la situation abracadabrantesque (hé ! hé ! Y'a d'la référence, hein ?!) dans laquelle elle était plongée : obligée de...