Con comme une bite !
Alors ce n’est pas le fait qu’il se masturbe, hein… Ni qu’il pense que c’est intéressant de se filmer en le faisant… Chacun ses vices. Moi, j’aime bien prendre des photos de mes verres d’alcool (mais c’est pour me rappeler combien j’en ai bu le lendemain. Une sorte de souvenir, quoi. Ah, remarque, peut-être que lui aussi ?).
Passons sur le fait que je ne comprends pas à quel moment les mecs se sont dit que ce serait une bonne idée de nous envoyer des photos de leur teub. Est-ce qu’on sait qui a commencé ? Et surtout… Pourquoi ? Ils ont peur qu’on pense qu’ils ont été livrés sans ?...
Non, ce que je trouve fou, c’est que l’on arrive encore à se faire piéger aussi bêtement. Une photo, une vidéo, ça se transfère ? Les captures d’écran, ça existe ? Non, mais le véritable scandale, là-dedans, ce n’est pas tant qu’il envoie sa bite à une femme. C’est surtout qu’il soit assez bête pour ne pas imaginer deux secondes les conséquences ! Même moi, j’ai reçu ce genre de vidéo de copines, accompagnées d’un « Mais regarde ce que le mec m’envoie ! ». Ce qui m’a, je l’avoue, un peu amusée quand j’ai rencontré le garçon pour la première fois :
« Salut, alors c’est toi, James ? On ne s’était
jamais vus ?
- Alors si, moi, si. Mais c’est toujours sympa de mettre un visage sur une bite. »
- Alors si, moi, si. Mais c’est toujours sympa de mettre un visage sur une bite. »
(Est-ce que ceci est vrai ? Oui. Est-ce j’ai vraiment dit ça ? Oui. Est-ce qu’il a été mal à l’aise ? Il n'y a même pas
de mot pour décrire son état de gêne, en fait. Est-ce que c’était méchant ?
Non : ça lui permettra de ne pas refaire la même erreur – enfin, j'espère.)
Ce qui m’amuse, ce sont les cris d’orfraie : « Vous
vous rendez compte ?! Il est infidèle ! » Mais qu’est-ce que c’est que cette hypocrisie ?
Quoi, il y a des hommes qui trompent leur femme ? Ce n’est pas comme si
nos politiques nous avaient déjà habitués à ça… Est-ce que c’est bien ? Non .
Est-ce que ça vaut démission ? Demandez donc à François Hollande !
Alors vous me direz, lui, c’est son casque que l’on a vu.
Mais enfin, le résultat est le même.
On a tiré et à juste titre, sur Closer et les paparazzis, la
presse de caniveau (alors qu’il s’était quand même garé sur le trottoir, avec
son scooter).
Et voilà qu’avec Benjamin Griveaux, on nous refait le coup
de « C’est la faute aux médias ! » Et puis, après un peu de réflexion,
on se rend compte que la vidéo a été mise en ligne sur un site confidentiel,
partagée en message privé pendant 48 heures et qu’elle a fini par exploser sur
Twitter où elle a été partagée en grand nombre.
« C’est la faute des réseaux sociaux ! C’est la faute de
l’anonymat sur Internet ! » Ah bah oui... La vidéo est devenue virale
quand Joachim Son-Forget l’a partagée. On est loin du quidam anonyme, on parle
d’un député ! Qui s’est offert un petit
plaisir onaniste en même temps qu’il a offert une belle branlée à Benjamin
Griveaux. Ceci dit, il lui a aussi probablement évité une déculottée aux
municipales. On dit merci qui ?
Merci qui vous voulez, mais certainement pas les réseaux
sociaux ! Mitterrand, Chirac, Hollande, … Ont-ils démissionné pour n’avoir
pas su garder leur zizi dans leur pantalon ? Pourtant, tout le monde
savait ! Et sans Twitter ! Le
souci, ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni les médias ! Le souci, ce sont
plutôt les hommes politiques qui nous donnent de grandes leçons, nous demandent
de leur faire confiance, de leur être fidèles et qui, finalement, trompent tout
le monde… Même maman !
Voilà tout est dit. Le réseau social c'est le vecteur de diffusion actuel. Avant c'était la presse, on l'oublie trop souvent. Laquelle ne s'est jamais privée d'exploiter les infos "sous la ceinture". Rappelons d'ailleurs qu'un scandale fait vendre bien plus de journaux que le récit plat d'un bonheur simple.....
RépondreSupprimerDu coup la presse qui s'offusque, je la vois en jalouse qui n'assume pas et regrette son monopole d'antan....
Pour le reste, ces élites n'en sont pas, car il était évident que ce genre de bêtise sortirait au moment opportun : en politique la trahison n'est qu'une question de dates (Richelieu). J'ose ajouter que la suffisance de "Benji la Malice" me rendrait presque sympathique le soit disant artiste cafteur (qu'on le renvoie prendre le frais : la sauvegarde de la Culture mérite mieux que lui !) et la bourgeoise dégénérée lui servant de compagne (je vais lui offrir un nokia 3310 : vintage et sans video possible !)
J'en profite pour saluer les chiennes de garde, qui vont hurler sur le porc Grivaux : le cochon a fricoté, oui...avec une cochonne. Ce qui doit rappeler aux excités de tous genres et confessions que les faiblesses humaines n'ont pas de sexe (mais peut être une odeur, beuark).
Ma leçon sur tout ce foutoir (j'aime ce mot) : nos sociétés portent à leur tête leurs éléments les plus tricheurs, cyniques, bons à rien et arrogants. C'est une honte, mais normale : ces sagouins qui n'ont rien du nouveau monde ont une qualité, celle d'oser, là où Mr et Mme Michu rougiraient de honte et ne bougeraient pas.
Les plus cons c'est nous, qui acceptons ça avec beaucoup de complaisance (moi y compris, mais personne ne veut me laisser "traiter" les protagonistes en salaison, foutue démocratie !). Les plus chacals sont les porte flingues de la clique politicienne, la petite foule des Benalla qui tirent les ficelles et font de Baron Noir une série pas du tout de fiction.
La solution ? La Lozère : mon paradis électoral y compte 167 habitants (dont beaucoup sucrent les fraises) et 400 vaches. Un eldorado ruminant, où les gens "simples" ne ferment pas leur porte à clé, taffent en plein air et prennent les zozos de la ville pour les guignols qu'ils sont.
On y vit bien, on y mange encore mieux et aucun tweet coupable n'y est possible : le portable ne passe pas ! En plus ils aiment les chemises à carreaux et la pêche, c'est vous dire...
Je suis à peu près sûr qu'il seront les derniers debout au milieu des ruines intellectuelles de notre bonne société BouBou (Bourgeois Bouseux)
Ya pas que les mecs qui envoient des photos de leur sexe lol
SupprimerVoici ce qu'écrivait Alexis de Tocqueville dans son livre «De la démocratie en Amérique» :
Supprimer«À mon arrivée aux États-Unis, je fus frappé de surprise en découvrant à quel point le mérite était commun parmi les gouvernés, et combien il l’était peu chez les gouvernants. C’est un fait constant que, de nos jours, aux États-Unis, les hommes les plus remarquables sont rarement appelés aux fonctions publiques, et l’on est obligé de reconnaître qu’il en a été ainsi à mesure que la démocratie a dépassé toutes ses anciennes limites. Il est évident que la race des hommes d’État américains s’est singulièrement rapetissée depuis un demi-siècle.
On peut indiquer plusieurs causes de ce phénomène.
Il est impossible, quoi qu’on fasse, d’élever les lumières du peuple au-dessus d’un certain niveau. On aura beau faciliter les abords des connaissances humaines, améliorer les méthodes d’enseignement et mettre la science à bon marché, on ne fera jamais que les hommes s’instruisent et développent leur intelligence sans y consacrer du temps.
Le plus ou moins de facilité que rencontre le peuple à vivre sans travailler, forme donc la limite nécessaire de ses progrès intellectuels. Cette limite est placée plus loin dans certains pays, moins loin dans certains autres ; mais pour qu’elle n’existât point, il faudrait que le peuple n’eût point à s’occuper des soins matériels de la vie, c’est-à-dire qu’il ne fût plus le peuple. Il est donc aussi difficile de concevoir une société où tous les hommes soient très éclairés, qu’un État où tous les citoyens soient riches ; ce sont là deux difficultés corrélatives. J’admettrai sans peine que la masse des citoyens veut très sincèrement le bien du pays ; je vais même plus loin, et je dis que les classes inférieures de la société me semblent mêler, en général, à ce désir moins de combinaisons d’intérêt personnel que les classes élevées ; mais ce qui leur manque toujours, plus ou moins, c’est l’art de juger des moyens tout en voulant sincèrement la fin. Quelle longue étude, que de notions diverses sont nécessaires pour se faire une idée exacte du caractère d’un seul homme ! Les plus grands génies s’y égarent, et la multitude y réussirait ! Le peuple ne trouve jamais le temps et les moyens de se livrer à ce travail. Il lui faut toujours juger à la hâte et s’attacher au plus saillant des objets. De là vient que les charlatans de tous genres savent si bien le secret de lui plaire, tandis que, le plus souvent, ses véritables amis y échouent.»
Pour améliorer la situation, nous devrions changer de monde de scrutin.
SupprimerUn mode de scrutin correct doit satisfaire six exigences :
1) Éviter le paradoxe de Condorcet (doit désigner un gagnant).
2) Éliminer le paradoxe d’Arrow (éviter le jeu des multiples candidatures).
3) Inciter l’électeur à s’exprimer honnêtement.
4) Mesurer l’opinion de l’électorat “meaningfully” (refuser des mesures telles 1 pomme + 1 voiture = 2).
5) Résister à la manipulation (contrer la tricherie).
6) Obéir à la volonté de la majorité.
Le Jugement Majoritaire les satisfait toutes, ce qui n’est pas le cas pour le mode de scrutin actuel.
https://www.researchgate.net/publication/5090351_Le_jugement_majoritaire_description_detaillee
La durée de dépouillement ne doit pas être un critère disqualifiant. Nous avons les moyens numériques aujourd’hui pour dépouiller les résultats en un temps raisonnable, et tant pis si ceux-ci n’arrivent pas à temps pour le journal de 20h.
Ce mode de scrutin a en plus un autre gros avantage : il n’y a qu’un seul tour.
Mais Macron et sa cour se moquent des valeurs républicaines. Pourquoi, s'il était un si grand défenseur de la démocratie et de la République, n'instaure-t-il pas le mode de scrutin du Jugement Majoritaire ? Réponse :
https://articles.laprimaire.org/l%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-au-jugement-majoritaire-les-r%C3%A9sultats-373e089315a4
Macron a une conception schumpétérienne de la démocratie :
https://twitter.com/clemovitch/status/1222257451384352769
Les soucis de la vie ne sont pas solubles dans l'alcool.
RépondreSupprimer«Est-ce que ceci est vrai ? Oui. Est-ce j’ai vraiment dit ça ? Oui. Est-ce qu’il a été mal à l’aise ? Il n'y a même pas de mot pour décrire son état de gêne, en fait. Est-ce que c’était méchant ? Non : ça lui permettra de ne pas refaire la même erreur – enfin, j'espère.»
C'est ce que vous croyez. Pour pouvoir juger quelqu'un, il faut être suffisamment clairvoyant sur ses propres fautes pour pouvoir y voir assez clair sur les fautes des autres. Il y avait une autre façon de lui en parler.
Rappelons-nous qu'un jeune homme de 18 ans, piégé sur Internet par ce que l’on appelle le "chantage à la webcam", s’était donné la mort dans sa chambre en 2015. Il craignait qu’une vidéo le montrant dans une posture intime soit diffusée sur les réseaux sociaux. Tant que notre société n'aurait pas placé l'amour de son prochain au centre de ses préoccupations, ce genre de drame continuera.
Et je ne me place pas au niveau d'un moralisme à 2 balles.
Ce n'est pas je ce que je crois. C'est ce que je sais. Nous en avons beaucoup rigolé ensemble après. Quant à l'alcool, il ne règle pas les problèmes, mais l'eaunon plus. Alors autant être joyeux !
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