Bonne année ?


Champagne et bonne année
Difficile d’échapper aux vœux de bonne année. Mais, de toute façon, les gens ne sont jamais contents. Les vœux ? Soit ils ne sont pas assez personnalisés (Juste « bonne année » ?... Ah ouais, donc elle avait pas d'idée !), soit ils arrivent trop tard (23 h le 1er… Ah ouais, donc elle m’avait oublié, en fait ?!…), soit ils arrivent trop tôt (23 h le 31… Ah ouais, donc elle aura quoi à faire, à minuit ? Elle peut pas attendre, comme tout le monde ? »)…




Ça a pourtant un côté positif. Optimiste, même ! On se dit « bonne année » alors que, globalement, on n’a aucune idée de ce qui va arriver, mis à part vieillir (bon, si on a un peu de bol, hein, sinon, c’est mourir. Et en même temps… Quand on en voit certains… Ça assurerait malgré tout une bonne année aux autres. Mais passons.). 
On prend des bonnes résolutions pour partir sur des bases saines… Mais comme ce sont des engagements que l’on prend à quatre grammes dans chaque bras… Ben on ne les tient pas, évidemment !

« Cette année, je vais faire plus de sport, manger moins de gras, ne rien acheter de neuf… » Ah et tiens ! La mode, cette année, c’est le « Dry January » : ne pas boire une goutte d’alcool de tout janvier. Alors que, soyons francs… C’est pas tellement pour notre santé, pour sauver la planète du consumérisme ou pour se prouver quoi que soit qu’on se lance dans un défi pareil. C’est juste qu’après Noël et la Saint Sylvestre, on n’a plus un sou en poche ! Entre les cadeaux à tout le monde, le champagne et la dinde (celle qu’on se farcit, j’entends)… Voilà qu’arrive minuit, qu’on passe en 2019, qu’on a consulté son compte en banque dans la journée pour voir ce qu’on pouvait apporter au réveillon entre amis (« Ah, t’as déjà des cacahuètes pour l’apéro ? Zut alors ! Quoi ? A boire ? Bien sûr… Euh, on est d’accord, le champagne, c’est surfait, hein ? ! Tu connais le Prosecco ? ») et que, bien conscient de sa situation financière, on se lance : « Et voilààààà ! Bonne annéééééée ! Et pas d’alcool en janvier ! Regardez bien ! Regardez bien, c’est mon dernier verre ! » Trois verres plus tard, tu décides que finalement, tant que tu ne t’es pas couché, la nouvelle année n’a pas vraiment commencé. Donc bon, le Dry January, ça attendra bien un peu. Et puis, avec le retour au boulot, les verres avec les collègues, ça va être compliqué à tenir… Ouais, non, en fait, on fera ça l’année prochaine. Durée de vie de la résolution : deux heures. Soit à peu près comme celle que tu avais prise (avant d’attaquer le réveillon) de ne pas envoyer de déclaration d’amour à tes ex et tes meilleurs potes. On fera mieux l’année prochaine !


Mais quand on y pense…

C’est quand même un sacré symbole de passer d’une année à l’autre complètement déchiré. A quel point on en est arrivé pour que le seul moyen d’oublier l’année précédente et d’avoir un tout petit peu d’espoir pour la suivante, ce soit de boire et d’être en dehors de la réalité. Puis de commencer chaque année avec une bonne gueule de bois, qui fait que clairement, le 1er janvier est la journée la moins productive de l’année. Sauf pour les pharmaciens.



Bon, moi, j’ai commencé la nouvelle année comme j’ai fini la précédente et mon champagne : dans la cuisine. Donc côté symbole pour 2019, on repassera, hein… Ceci dit, j’ai pris la résolution d’être plus régulière et d’écrire au moins un post par mois (et même un tous les quinze jours si je suis une vraie dingue). On verra si ça tient toujours quand mon taux d’alcoolémie sera revenu à la normale. Vers deux grammes…

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Guérir d'un mal blanc

Cours, James, cours !

Ma déclaration à Alex et Guillaume (ou le syndrome Luchini)