La presse hebdomadaire (locale!) - Episode 7 : L'internationale des KKS
Depuis que DeF travaille dans son journal, elle a découvert une nouvelle espèce : le KKS (KKS'que c'est? un Kasse-KouilleS). Avec ses collègues, ils ont inventé un nom spécial pour pouvoir insulter les gens qui viennent au journal sans qu'ils s'en rendent compte. Il y a même un tableau d'honneur des KKS au-dessus du rédac'chef de DeF (et il change tout le temps, incroyable, le KKS se reproduit à vitesse grand V!!!).
Il y a différentes sortes de KKS. Mais il se reconnaît facilement , parce qu'à peine rentré dans le journal, il commence ses phrases par : « Je suis abonné depuis.... » (et souvent, c'est depuis 1860, au moins!) Le KKS est vieux (très vieux) et chiant (très chiant!). Il veut toujours qu'on parle de ses infos exclusives qu'il nous apporte : tournoi de coinche, atelier petits-chevaux ou encore assemblée générale des vieux du monde. D'ailleurs, il arrive souvent en bande (à se demander s'ils ne font pas leur assemblée générale des KKS à côté du journal!). En plus des cheveux blancs; le KKS a un pull en laine vert sale, ou en grosses mailles avec des dessins géométriques dessus. Il veut toujours parler au responsable du journal pour lui expliquer comment ça marche un journal (parce que nous, on est trop con pour savoir!). Il le fait de différentes façons : le KKS radin vient râler parce qu'il est abonné depuis 200 ans, et que pour la première fois cette année on a augmenté le prix du journal ; le KKS journaliste vient nous demander d'écrire un sujet pourri ; le KKS rédacteur en chef vient voir le rédac-chef de DeF pour relire les articles avec lui et lui en suggérer d'autres...
Mais le KKS préféré de DeF, c'est le KKS actionnaire : il est abonné depuis 200 ans, est journaliste et rédacteur en chef, et comme il tient les cordons de la bourse, il croit aussi qu'il tient tout le monde par les bourses (ça picote!). Alors pour 2010, DeF ne souhaite qu'une chose : que les KKS s'étranglent avec les huîtres de la Saint-Sylvestre! Sauf madame Pichut, parce que elle, ce n'est pas une vraie : ses infos sont chiantes, mais elle est toujours aimable, ce qui en fait l'exception à la règle !
Il y a différentes sortes de KKS. Mais il se reconnaît facilement , parce qu'à peine rentré dans le journal, il commence ses phrases par : « Je suis abonné depuis.... » (et souvent, c'est depuis 1860, au moins!) Le KKS est vieux (très vieux) et chiant (très chiant!). Il veut toujours qu'on parle de ses infos exclusives qu'il nous apporte : tournoi de coinche, atelier petits-chevaux ou encore assemblée générale des vieux du monde. D'ailleurs, il arrive souvent en bande (à se demander s'ils ne font pas leur assemblée générale des KKS à côté du journal!). En plus des cheveux blancs; le KKS a un pull en laine vert sale, ou en grosses mailles avec des dessins géométriques dessus. Il veut toujours parler au responsable du journal pour lui expliquer comment ça marche un journal (parce que nous, on est trop con pour savoir!). Il le fait de différentes façons : le KKS radin vient râler parce qu'il est abonné depuis 200 ans, et que pour la première fois cette année on a augmenté le prix du journal ; le KKS journaliste vient nous demander d'écrire un sujet pourri ; le KKS rédacteur en chef vient voir le rédac-chef de DeF pour relire les articles avec lui et lui en suggérer d'autres...
Mais le KKS préféré de DeF, c'est le KKS actionnaire : il est abonné depuis 200 ans, est journaliste et rédacteur en chef, et comme il tient les cordons de la bourse, il croit aussi qu'il tient tout le monde par les bourses (ça picote!). Alors pour 2010, DeF ne souhaite qu'une chose : que les KKS s'étranglent avec les huîtres de la Saint-Sylvestre! Sauf madame Pichut, parce que elle, ce n'est pas une vraie : ses infos sont chiantes, mais elle est toujours aimable, ce qui en fait l'exception à la règle !
DeF et ses collègues survivront-ils aux KKS ?
2010 sera-t-elle l'année du scoop de l'année ?
Madame Pichut passe-t-elle son réveillon au foyer des chênes âgés ?
2010 sera-t-elle l'année du scoop de l'année ?
Madame Pichut passe-t-elle son réveillon au foyer des chênes âgés ?
Vous le saurez en suivant le prochain épisode des aventures de DeF et la presse hebdomadaire (locale!) en 2010
Excellente encore, et je pense que tu ne survivras pas aux KKS, tu trouveras un autre job, à ta mesure cette fois-ci… ;)
RépondreSupprimerLe Krin Krin Superpervers est mort de rire ...
RépondreSupprimerHormis te souhaiter mes vœux connement comme 63 millions de français (quand même tu as une bise et des voeux d'endurance au journal), je pense que tout le monde (y compris ceux qui le lisent), devrait s'adonner à la lecture de ton mail le dimanche soir traditionnellement frustrant - a fortiori après les fêtes - car ça fait bien fonctionner les zigomatiques !
RépondreSupprimerLe concept KKS est très bon. Mais y en a de plus en plus et ça devient affreux.
RépondreSupprimerSans être le KKS du jour, le radoteur invertébré (aie ma colonne!), le géotrouvetout, l'historiendescivilisationsprécolombiennes, lelecteurdepuislacréationdel'hebdo, l'inspirateurdel'évêquequialancécegrandjournalderéférence, letémoindesmouvementsdeChambérydepuisl'époqueromaine, ettantd'autresréférencesetexpériences (sauflabourgeoisedumaitredumonde), j'ai également connu une belle brochette de KKS. Du résistant "historique" qui surgissait chaque année pour demander une page (ou presque!) sur la messe anniversaire de la mort du général de Gaulle (paix à son âme, il ne sera plus là pour celle de Sarko), et qui n'avait jamais vu de Gaulle de son vivant, du candidat solitaire aux élections et qui mettait en cause des articles que je n'avais jamais écrit mais qu'il avait imaginé. Je lui ai fait perdre -à cause d'un mot, celui-ci réel, figurant dans un article en bas de page- 10 000 voix (au moins) à une législative où il n'a récolté que quelques centaines de suffrages (la force de la presse!). A Annecy aussi, à une époque plus lointaine, il y avait cet interlocuteur téléphonique sur qui Chirac et Mitterrand avaient branché des micros dans les oreilles pour capter ses pensées et ses paroles. J'étais en contact régulier avec lui, je lui répondais poliment que je comprenais son problème (on peut être faux-cul au téléfon), et il me rappelait quelques semaines plus tard pour son problème d'espionnage, mais sans agressivité aucune. C'était un peu mon monsieur Pichut, sympa, et un vrai interlocuteur de l'autre monde que j'hésite à classer au rayon des KKS.
RépondreSupprimerRespire un bon coup et surnage!