La presse hebdomadaire locale - Épisode 4 : Un univers parallèle
Plus le temps passe, et plus DeF se demande si elle n'évolue pas dans un univers parallèle. Un univers que les vrais gens ne peuvent pas connaître.
Un indice la semaine dernière, par exemple : le maître du monde a raconté à toute l'équipe que, la veille, il avait eu une idée en regardant l'un de ses reportages sur Usuhaïa TV (Ce mec est tellement mégalo, que quand il rentre chez lui, c'est pour revoir des reportages qu'il a co-produit!!!!)... Et le pire, c'est qu'il ne se rend pas compte qu'il est ridicule, et que tout le monde rit sous cape quand il fait cela (Dur, de garder son clame, il faut aller se cacher fissa quand ça commence à glousser!).
Un autre élément qui met DeF sur la piste de l'existence d'un monde parallèle, c'est son jeune collègue. La semaine dernière, il a dû enregistrer (comme chaque semaine, parce qu'il fait ça bien, et qu'il croit qu'il peut accrocher les filles avec ça!) un petit passage à la radio pour présenter la Une du journal de cette semaine. Mais comme il y avait trop de bruit dans la salle de rédaction, il s'est enfermé avec la machine à café. Trop bruyant. Il s'enferme dans les toilettes. Trop d'écho. Alors il part dans le studio de la chaîne de télé locale d'à côté, où là, il est tranquille... Il est revenu un peu déboussolé : un journaliste de presse écrite qui fait de la radio dans un studio de télé, imaginez! (même moi, je n'ai pas tout tout compris...)
Autre indice : le grand cheval revient d'un rendez-vous avec un chef d'entreprise (que je connais très bien, on est amis !). Elle m'explique alors qu'il lui a présenté un projet de journal libre et indépendant, mais qu'elle lui a refait tout son business-plan, parce qu'il n'était pas viable. Et elle argumente : « Tu comprends, comme je suis très bonne en commercial, je peux me le permettre ! » (Elle est tellement tellement bonne qu'elle nous éblouit tous avec son chiffre d'affaires : depuis qu'elle est arrivée, elle a quand même réussi à rapporter la somme hallucinante de ... Zéro euros !)
Et là, ce matin, DeF a eu confirmation que, décidément, elle vit dans un univers parallèle : dans le journal de cette semaine, il y a une interview pleine page du maître du monde, où il parle de l'environnement et de son livre. Signée du rédac-chef de DeF. Alors que, pourtant, son rédac-chef n'a jamais interviewé le maître du monde. Mais alors ? Comment est-ce possible ? Où se situe la faille spatio-temporelle de la mégalomanie (Et dans le même temps, l'auto-interview, c'est un concept porteur : t'es pas emmerdé par tes interlocuteurs!). Alors DeF se demande si ce n'est pas dangereux de rester dans un univers parallèle. Parce que tout ça, ça fait un peu peur quand même!
Vous le saurez en suivant le prochain épisode des Aventures de DeF et la presse hebdomadaire (locale!)
Un indice la semaine dernière, par exemple : le maître du monde a raconté à toute l'équipe que, la veille, il avait eu une idée en regardant l'un de ses reportages sur Usuhaïa TV (Ce mec est tellement mégalo, que quand il rentre chez lui, c'est pour revoir des reportages qu'il a co-produit!!!!)... Et le pire, c'est qu'il ne se rend pas compte qu'il est ridicule, et que tout le monde rit sous cape quand il fait cela (Dur, de garder son clame, il faut aller se cacher fissa quand ça commence à glousser!).
Un autre élément qui met DeF sur la piste de l'existence d'un monde parallèle, c'est son jeune collègue. La semaine dernière, il a dû enregistrer (comme chaque semaine, parce qu'il fait ça bien, et qu'il croit qu'il peut accrocher les filles avec ça!) un petit passage à la radio pour présenter la Une du journal de cette semaine. Mais comme il y avait trop de bruit dans la salle de rédaction, il s'est enfermé avec la machine à café. Trop bruyant. Il s'enferme dans les toilettes. Trop d'écho. Alors il part dans le studio de la chaîne de télé locale d'à côté, où là, il est tranquille... Il est revenu un peu déboussolé : un journaliste de presse écrite qui fait de la radio dans un studio de télé, imaginez! (même moi, je n'ai pas tout tout compris...)
Autre indice : le grand cheval revient d'un rendez-vous avec un chef d'entreprise (que je connais très bien, on est amis !). Elle m'explique alors qu'il lui a présenté un projet de journal libre et indépendant, mais qu'elle lui a refait tout son business-plan, parce qu'il n'était pas viable. Et elle argumente : « Tu comprends, comme je suis très bonne en commercial, je peux me le permettre ! » (Elle est tellement tellement bonne qu'elle nous éblouit tous avec son chiffre d'affaires : depuis qu'elle est arrivée, elle a quand même réussi à rapporter la somme hallucinante de ... Zéro euros !)
Et là, ce matin, DeF a eu confirmation que, décidément, elle vit dans un univers parallèle : dans le journal de cette semaine, il y a une interview pleine page du maître du monde, où il parle de l'environnement et de son livre. Signée du rédac-chef de DeF. Alors que, pourtant, son rédac-chef n'a jamais interviewé le maître du monde. Mais alors ? Comment est-ce possible ? Où se situe la faille spatio-temporelle de la mégalomanie (Et dans le même temps, l'auto-interview, c'est un concept porteur : t'es pas emmerdé par tes interlocuteurs!). Alors DeF se demande si ce n'est pas dangereux de rester dans un univers parallèle. Parce que tout ça, ça fait un peu peur quand même!
DeF va-t-elle réussir à devenir mégalo ?
Ses collaborateurs et elle vont-ils réussir à marcher avec le pantalon baissé ?
Et s'il elle se faisait une auto-interview, est-ce DeF raconterait qu'elle est citée dans les remerciements d'un livre d'un journaliste parisien ?...
Ses collaborateurs et elle vont-ils réussir à marcher avec le pantalon baissé ?
Et s'il elle se faisait une auto-interview, est-ce DeF raconterait qu'elle est citée dans les remerciements d'un livre d'un journaliste parisien ?...
Vous le saurez en suivant le prochain épisode des Aventures de DeF et la presse hebdomadaire (locale!)
Avec tout ça, exit Mme Pichut...
RépondreSupprimerDabort Mr Poilu, puis Dany Brillant et maintenant les aventures de DeF! Je confirme on vit dans la 4ème dimension...
RépondreSupprimerBon ben sinon au passage vu que c'est la journée de la mégalomanie... Ben moi j'suis en photo dans un livre!
Je me pisse dessus à chaque fois que je reçois tes mails!!! J'aimerais tellement être là pour voir tout ça en vrai!
RépondreSupprimerLe coup de l'interview !! C'est juste dingue cette histoire!
Courage pour tenir dans cet univers parallèle ;)
Et bien je vois que le métier rentre, enfin ! Je commençais à m’inquiéter.
RépondreSupprimerBientôt tu pourras collaborer à des scénarii de série US du genre de Lost ou Le prisonnier.
Bientôt tu pourras approcher Sarko ou Berlu…
Fumelle, Diable, il est grand temps qu’on te colle une large main aux fesses et que Gégé plonge ses beaux yeux dans la douce vallée de tes seins pour te ramener sur terre, cré nom de Dieu!
Observe, épingle et pond-nous un joli tableau digne des Caractères de La Bruyère.
Le pouvoir ment, et corromps absolument.
Ce type, le maitre du monde devrait faire comme LuCam : se coiffer avec une éponge le matin, (à condition qu’il ait la coupe du quartier comme moi) c’est sûr, ça rafraichit les idées.
RépondreSupprimerOu bien se mettre la tête dans les chiottes, (et appuyer sur la chasse, ce lui qui permettrait en plus de coproduire avec le collègue de DeF qui a eu la géniale idée d’aller travailler lui aussi dans cet endroit.
Pour ce qui concerne le grand cheval, effectivement, on connait le parcours de ces pseudo « chefs d’entreprises » qui ont réussi….à ne pas durer, au parc d’activités de cote rousse par exemple.
C’est évident, ça fait plaisir de voir ces supers patrons-commerciaux
pouvoir s’intéresser à des gens comme nous… Et avoir un avis sur le profil de leurs propres collègues journalistes.
Bon bref, le monde de DeF n’est pas si éloigné du monde de LuCam qui en tant qu’ancien agent du KGB canal historique de Bastia, prend
beaucoup de recul face au coté obscur de la force.
LuCam reste néanmoins un grand paranoïaque, ce qui lui permet de
rester vivant dans ce monde de prédateurs.
Vive la paranoïa aiguë, vivent les polonaises (qui, dit-on seraient comme les américaines sur certains points ;-))
Que trépasse si je faiblis (autour d’un verre de vodka), oh princesse Delphine
Bises et soit forte ho ma cousine
Chevalier Jedi Luc Skywalker allias LuCam