La collectivité - Épisode 9 : Entreprendre !

Ces deux dernières semaines, DeF a vécu une expérience singulière pour une presque-fonctionnaire : elle a été débordée (Meuh si, c'est vrai !)! En cause, un envoi massif de plaquettes de com' et deux salons à préparer en un temps record. Pour les envois massifs, pas de problème : on a dit à DeF de s'adresser au service courrier. Las ! Lorsqu'elle a appelé pour connaître la marche à suivre, elle a dérouté son interlocutrice : « Bonjour ! Je voudrais savoir comment faire pour faire partir 3 026 courriers comprenant 5 plaquettes et un courrier d'accompagnement chacun. Sachant que j'ai le courrier, que les plaquettes sont stockées au magasin, et qu'il faudrait me faire les étiquettes : j'ai le fichier informatique tout prêt. »

« Euh. Oh la la ! Vous pouvez rappeler plus tard ? Là, ils sont partis déjeuner et
moi, j'en sais rien du tout » (NDLR : il était 14h25.)

5 mails et 3 coups de téléphone plus tard, le ciel s'éclaircit : tout est réglé, l'envoi partira en urgence... Dans 15 jours (C'est marrant, comme tout le monde n'a pas la même appréciation du terme « urgence » !)...

A côté de ce méli-mélo courriesque, DeF a aidé l'autre chargée de com' à faire quelques opérations de com' sur un salon, et sur le lancement d’un site portail sur la reprise d'entreprises. Car enfin, après les affiches obscures ou obscènes, LE visuel qui plaisait à tout le monde est arrivé. Décliné en cartes de visites et en affiches, tout semblait parfait. Jusqu'à ce que DeF demande à la direction de la com' d'insérer ce fameux visuel sur le site :

« Ouaiiiiiiiis, saluuuuut, c'est la com'. Dis-moi, très chère, on a un souçaï, là : je savais pas que tu voulais mettre le visuel sur le site, et c'est pas possible. En fait, on a acheté les droits à une agence, et c'est déjà 1 500 euros pour le print. Alors le site, ça exploserait le budj', tu voiiiis ? »

« Rassure-moi, on a l'exclu quand même, sur ce visuel ? »

« Ben nan, mais en même temps, bon, des visuels, y'en a tellement, ce serait bien
le diable si quelqu'un d'autre l'utilisait, non » (Je vais lui présenter,
moi, le Diable, tu va voir !).

Un peu dépitée, DeF a donc demandé à l'agence une déclinaison du visuel, et... Bon... Ca fera bien l'affaire.

Heureusement, pour se remettre, on a envoyé DeF au salon des entrepreneurs ! « Tu verras, c'est toujours sympa, les salons ! »

Et en effet : la veille, DeF a dû transporter 100kg de matériel, la voiture garée à 300 mètres pour cause de travaux, avec un diable tout pourri ! (Du coup, 45kg à bout de bras ! Mais oui !) DeF s'est donc couchée un peu énervée, se disant que le lendemain, cela allait être insupportable, toute la journée à accueillir des gens partout. Et finalement… Ce n'était pas si dur. Tout d'abord, les gens étaient sympas; ensuite, sur le stand d'en face, il y avait de la charcuterie et du vin blanc toute la journée ; et SURTOUT : DeF avait accès à l'espace VIP, où le Jack était à VOLONTÉ (oui, oui, à VO-LON-TÉ !!!). Du coup, DeF y retourne demain, avec la
ferme intention de vider le bar une bonne fois pour toute. Vive l'entrepreneuriat !!!

DeF assurera-t-elle un véritable succès à ce salon ?
Saura-t-elle organiser le suivant en moins de 10 jours ?
Ont-ils réassortis leur stock de Jack ?

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