La collectivité - Épisode 10 : Salon, quand tu nous tiens !
Après l'épisode mouvementé du salon des entrepreneurs, DeF pensait qu'elle allait pouvoir se reposer un peu (Ben ouais, quoi ! Je suis presque fonctionnaire, quand même, ne l'oublions pas !).
Raté ! Il a fallu qu'elle enchaîne avec le salon des énergies renouvelables, à Paris. Bien sûr, au début, DeF s'est dit que ça allait être sympa, qu'elle allait en profiter pour voir des gens qu'elle connaissait dans la capitale, tout ça.
Finalement, ça a été la course (pas loin de l'émeute totale, en vrai !). Une semaine avant le salon, les trois documents à distribuer sur le stand (à savoir : plaquette «c'est-quoi -parce-que-personne-n'y-comprend-rien-à-ce-truc-là» et annuaires «ceux-qui-font-genre-d'avoir-compris-à-quoi-ça-sert-et-qui-sont-inscrits-dedans-ce-machin» et «où-s'qu'on-s'forme-à-ces-machins-renouvelables-qui-vont-faire-passer-le-pétrole-à-l'âge-de-pierre») n'étaient toujours pas définis, et billets de TGV comme hôtels, rien n'était réservé !
DeF, pas folle, bien que presque blonde, a donc décidé de tout prendre en main. En moins d'une semaine, elle a réservé les billets de TGV, inventé, imprimé et récupéré (la veille du départ) 600 documents, trouvé des chambres d'hôtel à ses collègues, et trouvé, elle, un endroit où dormir où on pouvait boire plus que dans un hôtel (ici comprendre : j'ai squatté chez un pote. Comment ça, le pauvre ? Ah non, mais il était consentant, hein ! Si, ça existe !!!).
Et finalement, le salon a été plutôt une réussite, nonobstant une réflexion charmante d'un installateur de panneaux solaires à qui DeF n'a pas su répondre quant au crédit d'impôts accordé aux particuliers sur leurs installations : « Vous servez à quoi alors ? ». Ce à quoi, sans se démonter, DeF a répondu de façon ingénue : «Ben : blonde dans un stand végétal , je fais la plante verte ! » (Ca l'a déridé et il a reformulé sa demande poliment, et heureusement, parce que sinon, il aurait traversé les 4 cloisons végétales du stand en moins de temps qu'il n'en faut pour dire «impôts»!)
Après cette semaine mouvementée, ponctuée par deux journées parisiennes, DeF a donc retrouvé la routine quotidienne et tranquille de sa collectivité territoriale. Un peu déphasée, elle a repris le rythme en commençant la journée par 3 cafés, les potins de la semaine dernière, et les commentaires féminins inspirés sur le match des Bleus : « il est beau, hein, Malouda, quand même ? ». DeF a su que sa vie de fonctionnaire avait repris son cours normal en voyant passer une femme d'environ 35 ans à l'accueil de son bâtiment à 9h30, et s'adresser à l'hôtesse d'accueil (avec qui je prenais... Un café !):
« Bonjour, je cherche une madame Montet. J'ai rendez-vous avez elle. Mais je ne suis pas sûre du nom.
- J'ai un nom qui s'en approche, mais elle est au recrutement.
- Oui, ça doit être ça, je viens pour un entretien.
- J'essaie de l'appeler. Elle ne répond pas. Vous n'avez pas un autre nom ? Les jurys se font à deux, normalement.
- Ben non.
- C'est pour quel poste ?
- Ben, je sais pas, j'étais sur la route quand elle me l'a dit, j'ai pas trop bien entendu. Mais c'était à 9h, ça j'en suis sûre !
- Bien, alors essayez l'autre bâtiment, à gauche, là et tout droit, au numéro 78 ».
Et quand 10 mn plus tard, DeF a vu cette même femme revenir et lancer un « Hein ? Mais je suis revenue là ? Je comprends pas ! », elle n'a pu qu'admirer le professionnalisme de l'hôtesse d'accueil qui a gentiment répété ses explications. Parce que DeF, elle, elle s'est étranglée de rire dans son café. Sûr que celle-là, elle va être engagée !
Raté ! Il a fallu qu'elle enchaîne avec le salon des énergies renouvelables, à Paris. Bien sûr, au début, DeF s'est dit que ça allait être sympa, qu'elle allait en profiter pour voir des gens qu'elle connaissait dans la capitale, tout ça.
Finalement, ça a été la course (pas loin de l'émeute totale, en vrai !). Une semaine avant le salon, les trois documents à distribuer sur le stand (à savoir : plaquette «c'est-quoi -parce-que-personne-n'y-comprend-rien-à-ce-truc-là» et annuaires «ceux-qui-font-genre-d'avoir-compris-à-quoi-ça-sert-et-qui-sont-inscrits-dedans-ce-machin» et «où-s'qu'on-s'forme-à-ces-machins-renouvelables-qui-vont-faire-passer-le-pétrole-à-l'âge-de-pierre») n'étaient toujours pas définis, et billets de TGV comme hôtels, rien n'était réservé !
DeF, pas folle, bien que presque blonde, a donc décidé de tout prendre en main. En moins d'une semaine, elle a réservé les billets de TGV, inventé, imprimé et récupéré (la veille du départ) 600 documents, trouvé des chambres d'hôtel à ses collègues, et trouvé, elle, un endroit où dormir où on pouvait boire plus que dans un hôtel (ici comprendre : j'ai squatté chez un pote. Comment ça, le pauvre ? Ah non, mais il était consentant, hein ! Si, ça existe !!!).
Et finalement, le salon a été plutôt une réussite, nonobstant une réflexion charmante d'un installateur de panneaux solaires à qui DeF n'a pas su répondre quant au crédit d'impôts accordé aux particuliers sur leurs installations : « Vous servez à quoi alors ? ». Ce à quoi, sans se démonter, DeF a répondu de façon ingénue : «Ben : blonde dans un stand végétal , je fais la plante verte ! » (Ca l'a déridé et il a reformulé sa demande poliment, et heureusement, parce que sinon, il aurait traversé les 4 cloisons végétales du stand en moins de temps qu'il n'en faut pour dire «impôts»!)
Après cette semaine mouvementée, ponctuée par deux journées parisiennes, DeF a donc retrouvé la routine quotidienne et tranquille de sa collectivité territoriale. Un peu déphasée, elle a repris le rythme en commençant la journée par 3 cafés, les potins de la semaine dernière, et les commentaires féminins inspirés sur le match des Bleus : « il est beau, hein, Malouda, quand même ? ». DeF a su que sa vie de fonctionnaire avait repris son cours normal en voyant passer une femme d'environ 35 ans à l'accueil de son bâtiment à 9h30, et s'adresser à l'hôtesse d'accueil (avec qui je prenais... Un café !):
« Bonjour, je cherche une madame Montet. J'ai rendez-vous avez elle. Mais je ne suis pas sûre du nom.
- J'ai un nom qui s'en approche, mais elle est au recrutement.
- Oui, ça doit être ça, je viens pour un entretien.
- J'essaie de l'appeler. Elle ne répond pas. Vous n'avez pas un autre nom ? Les jurys se font à deux, normalement.
- Ben non.
- C'est pour quel poste ?
- Ben, je sais pas, j'étais sur la route quand elle me l'a dit, j'ai pas trop bien entendu. Mais c'était à 9h, ça j'en suis sûre !
- Bien, alors essayez l'autre bâtiment, à gauche, là et tout droit, au numéro 78 ».
Et quand 10 mn plus tard, DeF a vu cette même femme revenir et lancer un « Hein ? Mais je suis revenue là ? Je comprends pas ! », elle n'a pu qu'admirer le professionnalisme de l'hôtesse d'accueil qui a gentiment répété ses explications. Parce que DeF, elle, elle s'est étranglée de rire dans son café. Sûr que celle-là, elle va être engagée !
DeF arrivera-t-elle à renouer avec un rythme de travail normalement lent ?
La prétendante à la fonction publique trouvera-t-elle son chemin
avant la fin de la semaine ?
Comment cette dernière a-t-elle pu oublier de se raser sous les bras,
alors qu'elle passe son entretien en débardeur ?
La prétendante à la fonction publique trouvera-t-elle son chemin
avant la fin de la semaine ?
Comment cette dernière a-t-elle pu oublier de se raser sous les bras,
alors qu'elle passe son entretien en débardeur ?
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