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Comme dans un fauteuil !

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  Je me suis fait doubler à la course à pied par une vieille handicapée en fauteuil ! Non mais vraiment ? J'en suis là, de ma forme physique ? Pourquoi est-ce que je précise bien que la personne était et vieille et handicapée ? Parce que me retrouver au même niveau qu’une obèse et un handicapé, ok, j'avais déjà connu ça lors de mon Lyon Urban Trail de 15 kilomètres. Parce que dépassée par des vieux et des vieilles, ok, ça m'arrive chaque fois que j’enfourche mon vélo et que je me lance dans une montée. Non, on va être honnête : même sur le plat, ils m'atomisent. Mais je le vis encore plus mal à bout de souffle en pleine ascension d'un col (un col ou un pont au-dessus d'une autoroute, d'ailleurs...). Quand je cherche mon oxygène alors qu’ils me déposent en discutant tranquillement du haut de leurs 80 ans. Sans un brin d’essoufflement dans la voix. Et qui ont même l'outrecuidance de te lancer parfois un "Courage !" bienveillant, mais si humili...

[Fiction] Eve croque, mais Adam garde la pomme ?

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Adam regardait Ève avec un désir grandissant. Comme elle était appétissante ! Ses courbes, sa peau lisse, la promesse qu’elle semblait porter en elle de douceur...  Ses yeux étaient aimantés par cette pomme rouge qui luisait et brillait au soleil.  Ève avait croqué dedans à pleines dents. Elle avait fermé les yeux. Elle semblait ressentir un plaisir inavouable, incompréhensible. Elle passa la langue sur ses lèvres et ouvrit les yeux. Son regard brillait.  « Qu'est-ce que c'est bon ! C'est délicieux. Et c'était là, sous notre nez depuis tant de temps ! » Son regard se posa sur Adam, comme si elle le découvrait pour la première fois : « Tu es très bel homme, tu sais ? Un corps parfait. » Adam fut quelque peu décontenancé par cette remarque.  Elle enchaîna : « Tiens, goûte, c'est divin ! - Mais enfin, cela nous est interdit !  - Je le sais bien. C'est tellement bon ! Dieu doit penser que nous ne laisserons plus un fruit sur l'arbre. Mais nous ne sommes pas des ...

Ils en ont gros !

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«  Alors, je ne sais pas, mais...  » Attention, mesdames et messieurs, sous vos yeux ébahis, un grand numéro de claquettes va commencer. Ce « mais », qui vient, dès le début de la phrase, expliquer que tu vas à l’encontre de ton affirmation principale. Ce « mais » qui, sans que tu t’en rendes compte, introduit un propos qui vient renforcer tout ce qu’il y a avant lui. Ce « mais » qui prédit tout simplement que... Oui, oui, Antoine, tu vas dire de la merde ! « Je ne suis pas raciste, mais... » « Je ne suis pas climatologue mais.. » « Je ne suis pas médecin, mais... » Je pensais que ce « Je ne suis pas... mais » avait connu son apogée pendant le Covid. Et même si on a touché au sublime à l’époque, avec tous ces « Je ne suis pas... médecin, politique, virologue, épidémiologiste, complotiste... » , je le vois revenir en force depuis quelques jours. « Je ne sais pas ce qui s’est pas...

Guérir d'un mal blanc

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  Il aura fallu que je devienne directrice pour me frotter pour la première fois de ma vie à un stéréotype qui ne m’avait jamais posé problème jusqu’alors : le mâle blanc de plus de 50 ans. Toute ma vie, je les ai adorés. Tu me disais « mâle blanc de plus de 50 ans », si, en plus, il lisait un peu, ou pire, il écrivait... Tu me perdais ! J’ai toujours été attirée par des hommes (beaucoup) plus âgés que moi et, comme dit l’adage, j’ai toujours trouvé que prendre un coup de vieux, si c’était bien fait, c’était plutôt très agréable. Mais là, changement d’ambiance. À peine promue aux côtés d’un codirecteur, j’ai bien senti qu’on était plus proche de voyage en terrain miné que de voyage en terre inconnue. Pauvre homme ! À peine arrivée, il s’est senti mis sous tutelle. Vingt-quatre heures après ma prise de poste, il était en arrêt maladie. Ceci dit, je le comprends : j’ai épuisé deux maris ! Mais vingt-quatre heures ?... On ne serait pas fac...

On n'est jamais mieux servi que par soi-même !

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  Il y a des journées mondiales qui me titillent plus que d’autres. Celle d’aujourd’hui, en particulier ! La journée mondiale pour embrasser un roux ? Non, c’est le 13 janvier. Des passages à niveau ? Non, c’est le 10 juin. Des batailles d’oreillers ? Que nenni ! C’est le premier samedi d’avril. Non, bien plus actuel et bien plus important ! Et qui me titille plus encore que toutes ces journées réunies ! C’est aujourd’hui la journée mondiale de la masturbation ! Et, tout comme le clitoris, cela aurait été dommage de passer à côté. Déjà que j’ai raté la journée mondiale du jardinage nu le 1 er mai dernier... Pourquoi cette journée le 7 mai ? Eh bien, il y a débat. Et ça tombe bien, car c’est bien un jour où on va jouer avec le bas ! Selon Wikipédia, la source la moins fiable de l’univers, cette journée a été créée après le renvoi de Joycelyn Elders, pédiatre et quinzième administratrice de la santé publique. Cette Américaine n...