Et si on offrait un coach de vie à Vladimir ?
Bon, vous ne trouvez pas qu’on a été assez patients avec la Russie ? Non, parce que ne y’a rien qui bouge, là…On est face à un dirigeant qui est un peu enferré dans un projet de vie de pervers narcissique, non ? Il y a urgence à ce qu’il suive une formation en développement personnel.
Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi Vladimir Poutine n’a pas encore reçu d’appel pour solder les heures de son compte personnel de formation ? Il n’y a que lui, sur terre, qui ne serait pas au courant qu’il va les perdre ?
Comme ça, il apprendrait que la réalité est notre réalité, la perception qu’on en a. C’est pour ça que, pour lui, ce n'est pas une guerre. Mais pour les Ukrainiens et pour nous, ça y ressemble quand même drôlement. Mais on ne peut pas lui en vouloir, à Vladimir, lui, il ne les voit pas, les bombes, arriver sur sa tête…
Il est grand temps que l’Europe se cotise pour lui offrir une formation à la communication non violente. Vous imaginez ?
« Bonjour Vlad. Je suis ton coach de vie. Alors, commençons par le début, car tu sais, tu crées une tension négative dans le monde. Par exemple, quand tu parles aux autres chefs d’État, tu ne dois pas dire « Moi, pas d'accord, moi faire guerre », mais « J’entends votre désaccord. » On ne dit pas non plus « Moi pas d’accord, moi envoyer bombe », mais « C’est ton opinion et je la respecte.»
Et puisque la réalité est ce que l’on en fait, est-ce qu’il ne faudrait pas arrêter de te surnommer Vlad ? Vlad, ça sonne comme un coup de trique, ça fait peur. C’est le nom d’un empaleur, c’est Dracula… C’est forcément un vilain méchant ! Alors évidemment, tu te conformes à l’image que l’on projette de toi. On devrait l’appeler Vladou. Ca te plaît, Vladou ? C’est tout doux, on dirait un bonbon : « Tiens, tu veux un Tirlibibi ? Une fraise Tugudu ? Un Drasibus ? Un Vladou ? »
- Non. Vlad vouloir Donbass ! Moi vouloir pulvériser Ukraine et nazis ! »
Non, mais Vladou, et les autres accords toltèques, alors ? Tu te souviens ? « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. » Il faut te recentrer, là, te mettre en accord avec tes valeurs. Et si on faisait ton ikigaï ? Comme ça, on pourrait t’aider à trouver ton équilibre…
Alors… Voyons voir…
- Ce que tu aimes faire ?
- Guerre !
- Quels sont tes talents ?
- Guerre !
- Avec quoi peux-tu gagner ta vie ?
- Guerre !
- Quelle place veux-tu avoir dans ce monde ?
- Chef de guerre !
- Ah oui, j’entends bien, mais laisse-moi te dire, en toute bienveillance, que tu es un peu coincé dans la spirale du gros con, là, Vladou… On va faire un peu de méditation, ça te permettra de mieux être à ton écoute et de mieux te connaître. »
D’ailleurs, c’est ce qu’on fait, avec Vladou, en Europe. On l’entend. On l’écoute. A-t-il seulement remarqué comme nous sommes à son écoute ? « Nous t’entendons, Vlad. Néanmoins, si tu veux le Donbass, il faut demander gentiment. C’est tellement « so 2000 » d’écraser les gens pour obtenir ce qu’on veut. C’est fini, la masculinité toxique. Aujourd’hui, on avance avec bienveillance. » Et pendant qu’on essaie d’être tout gentil avec lui, de le manier à coup de PNL et de management par la bienveillance, y’a la Pologne qui dit : « Oui, ok, mais nous aussi, on l’entend, hein. On les entend même vachement bien, les bombes, près de la frontière. » Et les Polonais, ils ont beau être hyper calés en résilience, y’a un moment, ils ne vont plus être alignés sur leur besoins, hein… Va falloir songer à leur proposer une réorientation…
Mais bon. Step by step, comme on dit, commençons par encourager Vladou. Vous verrez comme on sera fiers, quand, à la fin de sa formation, il nous dira « D’accord, c’est votre opinion et je la respecte. J’entends vos arguments, donc moi envoyer bombes. Mais en toute bienveillance, moi prévenir vous que ça va tomber sur vos têtes. » Y'a pas à dire… La forme, ça change quand même tout !
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