Vous avez dit quarantaine ?
J’ai vu arriver 2020 d’un œil un peu suspicieux. Je savais bien, moi, que c’était l’année de la quarantaine. Tout le monde m’avait prévenue : "Quarante ans, c’est une sacrée étape, faut te préparer, ma vieille ! Une fois que tu l’as attrapée, tu ne peux plus t’en débarrasser."
Eh oui ! Quarante ans début avril, ça allait se fêter ! On allait s'en souvenir ! J’ai alors commencé à en guetter tous les symptômes et comme je suis prévoyante, je me suis préparée : j’ai fait des réserves, plus alcooliques qu’hydro...
Et tout-à-coup, je me suis sentie fébrile : la quarantaine m’est tombée dessus plus vite que prévu ! C’est bien moi, ça : toujours trop impatiente, j’ai décidé de la commencer en avance.
Sauf qu’on ne va pas se mentir,… Ce n’est pas tout-à-fait comme cela que je l’imaginais.
Dans ma quarantaine, la seule chose qui aurait pu être grippée, c’était la tireuse à bière.
Dans ma quarantaine, les maux de têtes traités au paracétamol auraient été ceux des lendemains de soirées arrosées.
Dans ma quarantaine, la toux aurait été déclenchée par une gorgée de Jack Daniel's avalée trop vite et qui m’aurait chatouillé la gorge.
Dans ma quarantaine, les courbatures auraient été causées par des pogos endiablés.
Dans ma quarantaine, la seule fièvre aurait été celle du samedi soir.
Dans ma quarantaine, les difficultés respiratoires auraient été créées par des crises de fou rire où l’on tarde à reprendre son souffle.
Dans ma quarantaine, le confinement aurait été décrété pour les bouteilles qui ne devaient pas être ouvertes trop tôt.
Dans ma quarantaine, les apéros virtuels auraient été ceux dont je rêvais la nuit entre deux apéros entre amis.
Dans ma quarantaine, les seules distances de sécurité à respecter auraient été celles entre un verre d’alcool, un verre d’eau, un verre d’alcool, un verre d’eau, un verre d’alcool, un verre d’alcool, un verre d’alcool…
En vérité, j’ai hâte d’être libéréééééée délivréééééée, parce que ce n’est pas terrible, la quarantaine en quarantaine… Mais ce qui est drôlement chouette, c’est que je vais avoir deux fois plus de bonnes raisons de trinquer: fêter celle qui se termine et fêter celle qui va durer !
Eh oui ! Quarante ans début avril, ça allait se fêter ! On allait s'en souvenir ! J’ai alors commencé à en guetter tous les symptômes et comme je suis prévoyante, je me suis préparée : j’ai fait des réserves, plus alcooliques qu’hydro...
Et tout-à-coup, je me suis sentie fébrile : la quarantaine m’est tombée dessus plus vite que prévu ! C’est bien moi, ça : toujours trop impatiente, j’ai décidé de la commencer en avance.
Sauf qu’on ne va pas se mentir,… Ce n’est pas tout-à-fait comme cela que je l’imaginais.
Dans ma quarantaine, la seule chose qui aurait pu être grippée, c’était la tireuse à bière.
Dans ma quarantaine, les maux de têtes traités au paracétamol auraient été ceux des lendemains de soirées arrosées.
Dans ma quarantaine, la toux aurait été déclenchée par une gorgée de Jack Daniel's avalée trop vite et qui m’aurait chatouillé la gorge.
Dans ma quarantaine, les courbatures auraient été causées par des pogos endiablés.
Dans ma quarantaine, la seule fièvre aurait été celle du samedi soir.
Dans ma quarantaine, les difficultés respiratoires auraient été créées par des crises de fou rire où l’on tarde à reprendre son souffle.
Dans ma quarantaine, le confinement aurait été décrété pour les bouteilles qui ne devaient pas être ouvertes trop tôt.
Dans ma quarantaine, les apéros virtuels auraient été ceux dont je rêvais la nuit entre deux apéros entre amis.
Dans ma quarantaine, les seules distances de sécurité à respecter auraient été celles entre un verre d’alcool, un verre d’eau, un verre d’alcool, un verre d’eau, un verre d’alcool, un verre d’alcool, un verre d’alcool…
En vérité, j’ai hâte d’être libéréééééée délivréééééée, parce que ce n’est pas terrible, la quarantaine en quarantaine… Mais ce qui est drôlement chouette, c’est que je vais avoir deux fois plus de bonnes raisons de trinquer: fêter celle qui se termine et fêter celle qui va durer !
Tu as vraiment une belle plume !
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