Tatouages et cicatrices



Il est des rencontres qui marquent une vie.
Imprimées au fer rouge. Brèves, furtives, durables... Intenses ! Des coups de cœurs aux traces indélébiles. 

Mon cœur est couvert de marques. 



Mon coeur est couvert de cicatrices.
Des cicatrices causées par des rendez-vous manqués, des histoires douloureuses,... Plus ou moins grandes, plus ou moins profondes, plus ou moins visibles. 
Elles font mal. 
Certaines saignent longtemps. 
Se referment mal ou lentement. 
On évite d’y toucher. On évite d’y penser, pour ne pas attiser la douleur. 
Et petit à petit, elles s’atténuent. Elles ne nous gênent plus. 
On y repense parfois distraitement, parce qu’elles nous démangent un peu, de temps à autre. Lorsqu’on les effleure.  
Et puis… On oublie. 
Elles laissent des traces, qui, quand on les regarde, nous rappellent distraitement une souffrance passée. 


Mon coeur est couvert de tatouages. 
Encré pour l’éternité par des dessins choisis, noir et blancs ou en couleur. 
Parfois un peu passés. 
Parfois douloureux sur l’instant, mais tellement beaux à porter. 
A regarder en souriant, mélancolique. 
Porteurs de tant de sens, de tant d’instants... De moments de vie inoubliables. 
Le dessin n’est pas toujours idéal. Tout dépend de la main à qui on a confié le trait et le soin de l’imprimer au plus profond : a-t-elle tremblé, est-ce nous ? 
Le dessin est-il parfait ? Peu importe ! Il est comme on l’aime.


Mon cœur est couvert de tatouages et de cicatrices. Et il a cela de magique qu’il n’est jamais dit qu’un beau tatouage ne viendra pas, un jour, recouvrir une vilaine cicatrice.

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