J'ai vu Hugues Aufray en concert : moment émotion !
« Hugues Aufray, indémodable… »
« Une ambiance conviviale et familiale », gnagnagna…
On lit toujours les mêmes choses pour annoncer ou commenter ses concerts.
Alors une fois n’est pas coutume, je vais laisser l’ironie et le cynisme de côté, parce que je l’ai vu en concert hier et que j’ai engrangé du bonheur pour les dix prochaines années.
Allez, c’est vrai, les chansons de Hugues Aufray n’ont pas pris une ride, alors que lui, si. Et rien que pour ça, il vaut le détour : je ne suis pas sûre d’avoir autant d’énergie que lui, alors que j’ai 50 ans de moins !
A peine avait-il entamé trois accords que j’étais sous le charme… A la fin du concert, j’étais totalement amoureuse. Ah, je vous entends déjà penser : « Encore un vieux ! Décidément, elle a un problème ?! »
Non. Je n’ai pas de problème. Ou si. Le problème que j’ai, c’est plutôt les conversations du lendemain avec les collègues et les amis :
« J’étais à un concert hier !
- Ah ouais ? Top ! T’es allée voir qui ?
- Hugues Aufray.
- Ah…. »
« Ah » Et c’est tout ? « Ah… » quoi ?
Alors, ok, ce n’est pas le chanteur qui cartonne en tête des ventes. Pas en ce moment, en tout cas. Mais à bien y regarder, c’est franchement dommage. Parce que si on est censé tous avoir en nous quelque chose de Tennessee, je vous le dis : on a tous en nous quelque chose de Hugues Aufray (non, ceci n’est pas une phrase salace à double sens).
Alors oui, c'est vrai, c’est une sortie familiale. La preuve : j’y suis allée avec mère, fils et mari. Mais ce qui m’a fait rire, c’est quand un des bénévoles a demandé à ma mère, un sourire narquois aux lèvres :
« Ça vous a plus, hein, c’est bien, Hugues Aufray ? »
Là, ma mère lui a répondu poliment : « Oui, c’était bien. Mais c’est ma fille qui a insisté pour que je vienne avec elle, elle était survoltée ».
Il m’a regardée tout étonné… Eh ouais ! Ma mère est la vieille de la famille, mais c’est moi qui ai embarqué tout le monde. La semi-jeune. C’est moi qui étais à fond toute la soirée, à chanter à tue-tête toutes les chansons, avec un grand sourire qui ne m’a toujours pas quittée. Mais encore plus que ma mère ou moi, c’est mon fils de 6 ans qui avait les yeux brillants à la fin de la soirée. Et pas que de fatigue !
Qui peut se vanter de nos jours d’arriver à enchanter et faire chanter trois générations ?
Du coup, ce matin, j’ai la tête pleine de chansons.
De chansons joyeuses, de chansons émouvantes.
De souvenirs, de moments partagés, d’odeurs de feu de camp.
Mais pas que…
J’ai fait un voyage en poésie et en énergie hier. Un voyage de Brassens à Dylan, en passant par l’Irlande. Hugues Aufray, ce ne sont pas des chansons enfantines qu’on oublie une fois l’adolescence passée. Ce ne sont pas des paroles niaises ou gentillettes. C’est une belle vision du monde, pleine d’espoir et d’enthousiasme. Ce sont des textes poétiques, justes, touchants et qui font mouche.
Quand il a chanté « Ce n’est pas la couleur qui fait l’homme », mon fils m’a regardée en me disant : « C’est vrai, ça. C’est pas la couleur qui fait l’homme, c’est l’homme qui fait la couleur ». Et il a raison. C’est l’homme qui fait la couleur et qui fait qu’on voit la vie en rose, qu’on broie du noir, qu’on rit jaune, qu’on est rouge de honte ou vert de rage. Et c’est Hugues Aufray qui met un arc-en-ciel dans nos têtes et dans nos cœurs. Qui rappelle que la terre est si belle, le monde est si grand… Bref. Il était mon idole et moi j’avais 10 ans… 27 ans plus tard, rien n’a changé.
Hugues Aufray n’est pas indémodable, il est universel.
Et qui par une chanson de Hugues Aufray jamais n’a été ému,
Celui-là, jamais n’a vécu.
« Une ambiance conviviale et familiale », gnagnagna…
On lit toujours les mêmes choses pour annoncer ou commenter ses concerts.
Alors une fois n’est pas coutume, je vais laisser l’ironie et le cynisme de côté, parce que je l’ai vu en concert hier et que j’ai engrangé du bonheur pour les dix prochaines années.
Allez, c’est vrai, les chansons de Hugues Aufray n’ont pas pris une ride, alors que lui, si. Et rien que pour ça, il vaut le détour : je ne suis pas sûre d’avoir autant d’énergie que lui, alors que j’ai 50 ans de moins !
A peine avait-il entamé trois accords que j’étais sous le charme… A la fin du concert, j’étais totalement amoureuse. Ah, je vous entends déjà penser : « Encore un vieux ! Décidément, elle a un problème ?! »
Non. Je n’ai pas de problème. Ou si. Le problème que j’ai, c’est plutôt les conversations du lendemain avec les collègues et les amis :
« J’étais à un concert hier !
- Ah ouais ? Top ! T’es allée voir qui ?
- Hugues Aufray.
- Ah…. »
« Ah » Et c’est tout ? « Ah… » quoi ?
Alors, ok, ce n’est pas le chanteur qui cartonne en tête des ventes. Pas en ce moment, en tout cas. Mais à bien y regarder, c’est franchement dommage. Parce que si on est censé tous avoir en nous quelque chose de Tennessee, je vous le dis : on a tous en nous quelque chose de Hugues Aufray (non, ceci n’est pas une phrase salace à double sens).
Alors oui, c'est vrai, c’est une sortie familiale. La preuve : j’y suis allée avec mère, fils et mari. Mais ce qui m’a fait rire, c’est quand un des bénévoles a demandé à ma mère, un sourire narquois aux lèvres :
« Ça vous a plus, hein, c’est bien, Hugues Aufray ? »
Là, ma mère lui a répondu poliment : « Oui, c’était bien. Mais c’est ma fille qui a insisté pour que je vienne avec elle, elle était survoltée ».
Il m’a regardée tout étonné… Eh ouais ! Ma mère est la vieille de la famille, mais c’est moi qui ai embarqué tout le monde. La semi-jeune. C’est moi qui étais à fond toute la soirée, à chanter à tue-tête toutes les chansons, avec un grand sourire qui ne m’a toujours pas quittée. Mais encore plus que ma mère ou moi, c’est mon fils de 6 ans qui avait les yeux brillants à la fin de la soirée. Et pas que de fatigue !
Qui peut se vanter de nos jours d’arriver à enchanter et faire chanter trois générations ?
Du coup, ce matin, j’ai la tête pleine de chansons.
De chansons joyeuses, de chansons émouvantes.
De souvenirs, de moments partagés, d’odeurs de feu de camp.
Mais pas que…
J’ai fait un voyage en poésie et en énergie hier. Un voyage de Brassens à Dylan, en passant par l’Irlande. Hugues Aufray, ce ne sont pas des chansons enfantines qu’on oublie une fois l’adolescence passée. Ce ne sont pas des paroles niaises ou gentillettes. C’est une belle vision du monde, pleine d’espoir et d’enthousiasme. Ce sont des textes poétiques, justes, touchants et qui font mouche.
Quand il a chanté « Ce n’est pas la couleur qui fait l’homme », mon fils m’a regardée en me disant : « C’est vrai, ça. C’est pas la couleur qui fait l’homme, c’est l’homme qui fait la couleur ». Et il a raison. C’est l’homme qui fait la couleur et qui fait qu’on voit la vie en rose, qu’on broie du noir, qu’on rit jaune, qu’on est rouge de honte ou vert de rage. Et c’est Hugues Aufray qui met un arc-en-ciel dans nos têtes et dans nos cœurs. Qui rappelle que la terre est si belle, le monde est si grand… Bref. Il était mon idole et moi j’avais 10 ans… 27 ans plus tard, rien n’a changé.
Hugues Aufray n’est pas indémodable, il est universel.
Et qui par une chanson de Hugues Aufray jamais n’a été ému,
Celui-là, jamais n’a vécu.
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Hugues Aufray au Festival le Grand Son - 19/07/2017 - Photo : Cyril Gicquel |
coucou tronche de nain.... bien sur que c'est bien... bien sur qu'il est bien.... tu pouvais pas le dire avant qu'il était dans le coin... t'es vraiment un nain de jardin...hihi... a plus minette ... bisous...
RépondreSupprimerLà, tout de suite, je voudrais être Hugues Aufray, pour que tu m'aimes autant et que tu écrives de si belles choses sur moi...
RépondreSupprimerComme tu as raison, Delphine
RépondreSupprimerTrès bel hommage!!! on adore Hugues!!!
RépondreSupprimerMerci Delphine pour ce charmant message
RépondreSupprimerMerci à vous pour votre gentillesse et votre fidélité!
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