Siouplé... Une petite pièce pour mon travail...
Incroyable ! Nous sommes en 2016, et d'aucuns semblent encore croire que certains travaillent gratuitement.
Alors je ne suis pas (que) vénale, et il m'arrive de travailler pour la gloire (ou pas). Mais dans ces cas-là, j'annonce la couleur dès le début.
Dans le cas contraire, quand j'envoie un devis, et qu'il est accepté, j'ai l'outrecuidance (oui, en 2016, j'ai décidé de m'en donner à cœur joie avec les mots de quatre syllabes et plus) de croire que je vais être payée. Grande folle, va !
Car dans la vraie vie, je travaille et je dois encore faire la manche pour que ce travail me soit payé... Voilà comment débute mon année 2016 : en courant derrière mes débiteurs...
Derrière l'agence Com' en Région, d'abord, pour qui je travaille depuis 3 ans, et qui a décidé de ne pas répondre à mes courriers recommandés de demande de règlement pour des publi-reportages réalisés pour L'Obs, L'Express et le Gault et Millau en juin et juillet derniers. Mais peut-être devais-je les remercier de me laisser écrire pour des titres aussi prestigieux, plutôt que d'exiger de manière mesquine une quelconque rétribution ?
Cela dit, la palme revient à une collectivité locale, avec laquelle je travaille pourtant depuis plusieurs années, sans aucun souci (là, notez bien que je ne cite pas la dite collectivité locale, car je suis en conflit avec l'un de ses agents, quand cela se passe très bien avec les autres. Lâche ? Heu, oui !).
Après avoir travaillé d'arrache-pied sur un document durant plusieurs semaines (sans direction précise ou commande détaillée, et avec comme sources à consulter pour trouver les informations... Wikipédia... J'aurais dû me méfier... Blonde que je suis !), j'ai reçu une première correction (une correction de mon document, pas une fessée, hein ! Quoique...).
La chargée de mission n'a pas fait dans la dentelle : elle a imprimé les vingt-cinq pages A4 (envoyées sous format Word), les a annotées manuellement, puis les a scannées une par une pour me les renvoyer - une par une toujours - en plusieurs messages (ben oui, tu penses... 25 pages scannées, c'est un poil plus lourd que le format ".doc"...).
En ouvrant (avec stupeur) les documents, j'ai découvert (médusée) des remarques terriblement pertinentes : des chiffres barrés, accompagnés de la mention "non, nouveaux chiffres à trouver", des phrases soulignées suivies d'un éclairant "pas clair" ou encore des paragraphes entiers biffés, accompagnés d'un cinglant "inintéressant"... Oui, et ?... Ben rien ! Débrouille-toi ma grande ! J'ai 10 ans, je suis en sixième et la prof ne m'aime pas : elle a décidé de me sacquer !
Ajoutons à cela un changement de sommaire en cours de rédaction : "Je m'aperçois que deux pages sur ce sujet est finalement superflu (non, sérieux?). Nous allons donc en enlever une et la remplacer par cet autre sujet,... Merci de m'envoyer la version corrigée dans une semaine."
Qu'à cela ne tienne, je n'avais rien à faire...
Je me débrouille pour trouver les informations comme une grande, je recommence, je corrige et réécris certains nouveaux documents qu'elle m'envoie (avec quatre jours de retard) pour les intégrer à la publication finale, tout cela pour recevoir un courriel m'indiquant que:
- "le document final ne répond pas à mes attentes"
- "je ne remets pas en cause votre travail et le temps passé sur ce document, toutefois je ne peux accepter votre devis (NDLR : le devis avait été accepté depuis deux mois, il s'agissait là d'une facture...), et vous remercie de me faire parvenir un nouveau document selon le calcul que j'ai effectué ci-dessous en me basant sur le tarif de pige de base habituel"
Bien évidemment... Le fameux calcul était fait en omettant sciemment:
- toutes les pages réécrites (envoyées dans un document à part, puisque jele avais eu trop tard) et en prenant uniquement en compte celle rédigées entièrement ;
- les pages finalement supprimées puis écrites à nouveau sur de nouveaux sujets ;
- le temps passé à faire le sommaire avec elle alors que je ne devais initialement m'occuper "que" de la rédaction.
Et tout cela sur une base "habituelle" forfaitaire de 55,00€ bruts le feuillet (non, ne riez pas, il parait que la base forfaitaire de la pige, c'est 55,00€ brut les 1 500 signes...)
Bref.
Après lui avoir expliqué la différence entre un nombre de pages et le nombre de signes (ah oui, elle n'avait pas vu, elle ne savait pas...), puis la différence entre rédaction et correction (ah oui, le "rewriting", ça se paie, je n'ai pas corrigé tous ses documents juste pour lui éviter la honte de son ignorance crasse de l'orthographe), puis enfin que, non, "rédaction" ne comprenait pas "recherche et fourniture des photos et illustrations"), j'ai reçu trois messages successifs m'indiquant que cette dame comprenait bien que j'avais beaucoup travaillé, mais qu'elle avait décidé unilatéralement de me payer 20% de moins que prévu, et "qu['elle] rest[ait] à ma disposition pour en discuter" (Je ne vois pas bien de quoi discuter quand on te demande trois fois de suite de renvoyer une facture minorée de 20%...)...
Mon sang n'a donc fait qu'un tour (de grand huit) : j'ai écrit directement à l'élu à la tête de la collectivité, dénonçant l'attitude de son agent, humiliante à mon égard, mais également, à mon sens, mauvaise pour l'image de la collectivité (Vous imaginez si elle fait ça avec tous ses prestataires : "finalement, je ne peux accepter votre devis sur lequel j'étais d'accord il y a 2 mois : les petits fours fournis pour la réception ne correspondaient pas à mes attentes, merci de baisser votre facture de 20%. Dans l'attente du document modifié en ce sens, je reste à votre disposition pour en discuter")
Bref.
En secouant le cocotier, j'ai évidemment pris une noix de coco sur la tête (c'est mon côté blond, ça, j'ai oublié de me reculer après mon coup de pied dans le tronc): l'élue adjointe en charge du dossier m'a appelée pour me dire "de vive voix" à quel point elle était "choquée"par ma démarche, et l'agent en question m'a rappelée quelques jours plus tard pour me dire qu'elle avait été "sidérée par [mes] méthodes...
- MEt moi par les vôtres, Madame. J'ai horreur d'être prise pour une imbécile.
- (blanc) Bon. En tout cas, j'ai transmis votre facture telle quelle, vous serez payée. Je crois que nous n'avons plus grand chose à nous dire.
- En effet. Bonne journée."
Quelques semaines après, je ne décolère pas.
Non seulement, je n'ai toujours pas été pas été payée, mais en plus, je ne cesse de ressasser la phrase que m'a balancée l’élue, furieuse : "On ne met pas en cause directement un agent comme ça. Vous auriez dû me contacter avant. Mais vous devez être fière de vous, vous vous êtes bien vengée".
Non mais de qui se moque-t-on?
"Vengée" ? Non mais elle ne me connaît pas... A ma connaissance, je ne lui ai pas envoyé de crotte de chien en Colissimo anonyme... Pas encore...
Quand on m'explique par A+B qu'on ne va pas me payer mon travail et que je me retrouve face à un mur, j'avoue, j'ai tendance à le contourner (sinon, à force de me cogner la tête dedans, j'ai des bosses et ça fait mal...).
Et quand la qualité de mon travail est mise en cause (parce que oui, je l'affirme : mon travail était d'une incommensurable qualité, comme toujours), je devrais me laisser piétiner et remercier (Ah, oui, écrase-moi, plus foooort ! Encore !) ?
C'est facile pour cette dame fonctionnaire : qu'elle ne soit pas compétente sur un sujet relatif à la communication, soit (espérons juste qu'elle le soit sur le reste). Malgré ce que pensent les gens, oui, c'est un vrai travail et un vrai savoir-faire... Et tout le monde ne sait pas le faire (eh non, tout le monde ne sait pas gérer la boucle cybernétique de second ordre ou les changements de paradigmes). Mais qu'elle me fasse passer pour une incompétente, quand il a fallu que je pilote tout le dossier à sa place ???!!!...
Ça c'est sûr, elle ne risque pas grand-chose : elle est employée à vie.
Mais moi ? Si je perds mes clients à cause de gens comme ça, comment est-ce que je vis (parce que bon, me prostituer, bof... Ma plume, mettons, mais mon corps... Je vais y perdre : il va falloir que moi, je paie les gens !) ?
Elle oublie que quoi qu'elle fasse, qu'elle travaille bien ou non, qu'elle soit malade ou en congés payés, elle perçoit un salaire mensuel. Moi non.
Si mes factures ne sont pas payées, je ne peux pas manger (et il suffit de me regarder pour se rendre compte que le jeûne n'est pas franchement ma tasse de thé. Je peux devenir féroce si j'ai faim). CQFD.
Alors oui, j'ai commis un crime de lèse-majesté : j'ai alerté l'élu directement.
Et puis ? Elle a voulu jouer les profs castratrices, je suis allée me plaindre direct au dirlo, voilà !
Alors en 2016, je prends des bonnes résolutions : j'arrête de râler (ben quoi, les résolutions, c'est fait pour ne pas les tenir, non ?), et moi aussi, j'arrête de régler ce qui ne me convient pas. Premiers sur ma liste : le RSI et la redevance audiovisuelle parce que "la prestation fournie ne correspond pas à mes attentes, bien que je ne remette pas en cause le temps de travail". Vous croyez qu'ils vont avertir le dirlo ?
Alors je ne suis pas (que) vénale, et il m'arrive de travailler pour la gloire (ou pas). Mais dans ces cas-là, j'annonce la couleur dès le début.
Dans le cas contraire, quand j'envoie un devis, et qu'il est accepté, j'ai l'outrecuidance (oui, en 2016, j'ai décidé de m'en donner à cœur joie avec les mots de quatre syllabes et plus) de croire que je vais être payée. Grande folle, va !
Car dans la vraie vie, je travaille et je dois encore faire la manche pour que ce travail me soit payé... Voilà comment débute mon année 2016 : en courant derrière mes débiteurs...
Derrière l'agence Com' en Région, d'abord, pour qui je travaille depuis 3 ans, et qui a décidé de ne pas répondre à mes courriers recommandés de demande de règlement pour des publi-reportages réalisés pour L'Obs, L'Express et le Gault et Millau en juin et juillet derniers. Mais peut-être devais-je les remercier de me laisser écrire pour des titres aussi prestigieux, plutôt que d'exiger de manière mesquine une quelconque rétribution ?
Cela dit, la palme revient à une collectivité locale, avec laquelle je travaille pourtant depuis plusieurs années, sans aucun souci (là, notez bien que je ne cite pas la dite collectivité locale, car je suis en conflit avec l'un de ses agents, quand cela se passe très bien avec les autres. Lâche ? Heu, oui !).
Après avoir travaillé d'arrache-pied sur un document durant plusieurs semaines (sans direction précise ou commande détaillée, et avec comme sources à consulter pour trouver les informations... Wikipédia... J'aurais dû me méfier... Blonde que je suis !), j'ai reçu une première correction (une correction de mon document, pas une fessée, hein ! Quoique...).
La chargée de mission n'a pas fait dans la dentelle : elle a imprimé les vingt-cinq pages A4 (envoyées sous format Word), les a annotées manuellement, puis les a scannées une par une pour me les renvoyer - une par une toujours - en plusieurs messages (ben oui, tu penses... 25 pages scannées, c'est un poil plus lourd que le format ".doc"...).
En ouvrant (avec stupeur) les documents, j'ai découvert (médusée) des remarques terriblement pertinentes : des chiffres barrés, accompagnés de la mention "non, nouveaux chiffres à trouver", des phrases soulignées suivies d'un éclairant "pas clair" ou encore des paragraphes entiers biffés, accompagnés d'un cinglant "inintéressant"... Oui, et ?... Ben rien ! Débrouille-toi ma grande ! J'ai 10 ans, je suis en sixième et la prof ne m'aime pas : elle a décidé de me sacquer !
Ajoutons à cela un changement de sommaire en cours de rédaction : "Je m'aperçois que deux pages sur ce sujet est finalement superflu (non, sérieux?). Nous allons donc en enlever une et la remplacer par cet autre sujet,... Merci de m'envoyer la version corrigée dans une semaine."
Qu'à cela ne tienne, je n'avais rien à faire...
Je me débrouille pour trouver les informations comme une grande, je recommence, je corrige et réécris certains nouveaux documents qu'elle m'envoie (avec quatre jours de retard) pour les intégrer à la publication finale, tout cela pour recevoir un courriel m'indiquant que:
- "le document final ne répond pas à mes attentes"
- "je ne remets pas en cause votre travail et le temps passé sur ce document, toutefois je ne peux accepter votre devis (NDLR : le devis avait été accepté depuis deux mois, il s'agissait là d'une facture...), et vous remercie de me faire parvenir un nouveau document selon le calcul que j'ai effectué ci-dessous en me basant sur le tarif de pige de base habituel"
Bien évidemment... Le fameux calcul était fait en omettant sciemment:
- toutes les pages réécrites (envoyées dans un document à part, puisque jele avais eu trop tard) et en prenant uniquement en compte celle rédigées entièrement ;
- les pages finalement supprimées puis écrites à nouveau sur de nouveaux sujets ;
- le temps passé à faire le sommaire avec elle alors que je ne devais initialement m'occuper "que" de la rédaction.
Et tout cela sur une base "habituelle" forfaitaire de 55,00€ bruts le feuillet (non, ne riez pas, il parait que la base forfaitaire de la pige, c'est 55,00€ brut les 1 500 signes...)
Bref.
Après lui avoir expliqué la différence entre un nombre de pages et le nombre de signes (ah oui, elle n'avait pas vu, elle ne savait pas...), puis la différence entre rédaction et correction (ah oui, le "rewriting", ça se paie, je n'ai pas corrigé tous ses documents juste pour lui éviter la honte de son ignorance crasse de l'orthographe), puis enfin que, non, "rédaction" ne comprenait pas "recherche et fourniture des photos et illustrations"), j'ai reçu trois messages successifs m'indiquant que cette dame comprenait bien que j'avais beaucoup travaillé, mais qu'elle avait décidé unilatéralement de me payer 20% de moins que prévu, et "qu['elle] rest[ait] à ma disposition pour en discuter" (Je ne vois pas bien de quoi discuter quand on te demande trois fois de suite de renvoyer une facture minorée de 20%...)...
Mon sang n'a donc fait qu'un tour (de grand huit) : j'ai écrit directement à l'élu à la tête de la collectivité, dénonçant l'attitude de son agent, humiliante à mon égard, mais également, à mon sens, mauvaise pour l'image de la collectivité (Vous imaginez si elle fait ça avec tous ses prestataires : "finalement, je ne peux accepter votre devis sur lequel j'étais d'accord il y a 2 mois : les petits fours fournis pour la réception ne correspondaient pas à mes attentes, merci de baisser votre facture de 20%. Dans l'attente du document modifié en ce sens, je reste à votre disposition pour en discuter")
Bref.
En secouant le cocotier, j'ai évidemment pris une noix de coco sur la tête (c'est mon côté blond, ça, j'ai oublié de me reculer après mon coup de pied dans le tronc): l'élue adjointe en charge du dossier m'a appelée pour me dire "de vive voix" à quel point elle était "choquée"par ma démarche, et l'agent en question m'a rappelée quelques jours plus tard pour me dire qu'elle avait été "sidérée par [mes] méthodes...
- MEt moi par les vôtres, Madame. J'ai horreur d'être prise pour une imbécile.
- (blanc) Bon. En tout cas, j'ai transmis votre facture telle quelle, vous serez payée. Je crois que nous n'avons plus grand chose à nous dire.
- En effet. Bonne journée."
Quelques semaines après, je ne décolère pas.
Non seulement, je n'ai toujours pas été pas été payée, mais en plus, je ne cesse de ressasser la phrase que m'a balancée l’élue, furieuse : "On ne met pas en cause directement un agent comme ça. Vous auriez dû me contacter avant. Mais vous devez être fière de vous, vous vous êtes bien vengée".
Non mais de qui se moque-t-on?
"Vengée" ? Non mais elle ne me connaît pas... A ma connaissance, je ne lui ai pas envoyé de crotte de chien en Colissimo anonyme... Pas encore...
Quand on m'explique par A+B qu'on ne va pas me payer mon travail et que je me retrouve face à un mur, j'avoue, j'ai tendance à le contourner (sinon, à force de me cogner la tête dedans, j'ai des bosses et ça fait mal...).
Et quand la qualité de mon travail est mise en cause (parce que oui, je l'affirme : mon travail était d'une incommensurable qualité, comme toujours), je devrais me laisser piétiner et remercier (Ah, oui, écrase-moi, plus foooort ! Encore !) ?
C'est facile pour cette dame fonctionnaire : qu'elle ne soit pas compétente sur un sujet relatif à la communication, soit (espérons juste qu'elle le soit sur le reste). Malgré ce que pensent les gens, oui, c'est un vrai travail et un vrai savoir-faire... Et tout le monde ne sait pas le faire (eh non, tout le monde ne sait pas gérer la boucle cybernétique de second ordre ou les changements de paradigmes). Mais qu'elle me fasse passer pour une incompétente, quand il a fallu que je pilote tout le dossier à sa place ???!!!...
Ça c'est sûr, elle ne risque pas grand-chose : elle est employée à vie.
Mais moi ? Si je perds mes clients à cause de gens comme ça, comment est-ce que je vis (parce que bon, me prostituer, bof... Ma plume, mettons, mais mon corps... Je vais y perdre : il va falloir que moi, je paie les gens !) ?
Elle oublie que quoi qu'elle fasse, qu'elle travaille bien ou non, qu'elle soit malade ou en congés payés, elle perçoit un salaire mensuel. Moi non.
Si mes factures ne sont pas payées, je ne peux pas manger (et il suffit de me regarder pour se rendre compte que le jeûne n'est pas franchement ma tasse de thé. Je peux devenir féroce si j'ai faim). CQFD.
Alors oui, j'ai commis un crime de lèse-majesté : j'ai alerté l'élu directement.
Et puis ? Elle a voulu jouer les profs castratrices, je suis allée me plaindre direct au dirlo, voilà !
Alors en 2016, je prends des bonnes résolutions : j'arrête de râler (ben quoi, les résolutions, c'est fait pour ne pas les tenir, non ?), et moi aussi, j'arrête de régler ce qui ne me convient pas. Premiers sur ma liste : le RSI et la redevance audiovisuelle parce que "la prestation fournie ne correspond pas à mes attentes, bien que je ne remette pas en cause le temps de travail". Vous croyez qu'ils vont avertir le dirlo ?
Dans freelance il y à « lance » et Dieu sait si tu es pointue dans tes réflexions bien sûr, mais il y a aussi « free ».
RépondreSupprimerJ’ai eu la faiblesse de piger moi aussi il y a fort longtemps et retrouver dans l’Obs mot pour mot un article que j’avais proposé sur la théologie de la libération ( et qui m’avait fait suer sang et eau pendant une semaine ) sous la plume incontestée du spécialiste des religions. J’ai ainsi été renseigné et vacciné durablement sur les mœurs confraternelles des journalistes en place, quasi fonctionnaires de l’édition.
J’ai aussi entendu un photographe de catalogues prestigieux (et multimillionnaire) me dire tout de go : « vous devriez payer pour occuper ce poste d’assistant dans mon studio » (5h du mat 0h non stop, traducteur, cuisinier, bricoleur, éclairagiste, électricien, bookeuse, repasseuse, couturier, coursier, laborantin, homme de ménage, monteur de décors, chaperon pour filles impubères et impudiques). J’ai en effet payé de ma personnes pendant six mois, j’ai enfin compris que la condition d’esclave n’était pas mienne, et je me suis tiré.
Le monde est peuplé de cons, il nous faut beaucoup ramer pour rejoindre de rares ilots peuplés de gens fréquentables.
Je t’embrasse bien fort (je renouvelle ma déclaration d’amour pour 2016- est-ce déductible de tous mes péchés ?) et te souhaite une grande année pleine de mots à quatre syllabes et plus si affinités.
Bon j'ai tout lu jusqu'au bout... ce qui est un record lol ;-) Malheureusement, ces gens là ... se croient innaccessibles et ne sont pas payé en fonstion de leur résultat, ni de leur empathie. Le sens du travail bien fait ? Peut importe il ne sont pas là pour cela, le sens du client ? pourquoi faire ? Il n'en on pas ! Il n'ont pas compris que leur client ce sont leur collègues, leur founisseur toi moi etc. Ce qui compte c'est leur place... et leur congés. Maintenant sans diffamation aucune tu as le droit de citer la collectivité locale et mentionner le nom des responsables, après tout ils n'ont pas bien fait leur métier.
RépondreSupprimerBon. Tordons le cou à certaines légendes tenaces : un fonctionnaire ça se vire ! Certes difficilement. Mais avec un patron - élu pas trop débile et / ou un bon motif, ce n'est pas infaisable. Un exemple : vous êtes jeune policière, en manque d'argent. Vous tournez un film pour adultes et touchez un petit cachet (en plus d'autres choses)en liquide (décidément...). Un de vos collègues pandore voit le film et vous fait chanter sur base "à la casserole ou je cafte". Fière de votre engagement artistique, vous refusez de passer dans le faitout et vous éconduisez le Monsieur qui dénonce. Hé bien vous êtes virée. Mieux : vous êtes révoquée, ce qui vous fait perdre la totalité des droits à retraite acquis, entre autres...
RépondreSupprimerDonc, Delphine, tu dois dégoter une vidéo compromettante de ton ennemie dans la collectivité et tu auras ta vengeance !
Plus sérieusement, un crétin du public se caractérise par son sens de la mesquinerie et de la médiocrité : il est nul, mais pour mieux s'inscrire dans la démarche de non - progrès de son service !
A l'autre bout de la chaîne, le crétin du privé répond présent pour éventrer un nouveau né afin de sauver sa pseudo carrière ou d'occuper un siège en simili cuir avec sous main assorti.
Au bout du compte, ça revient au même : le foutoir répond présent !
Delphine, si tu disposes d'assez de paperasses pour assurer ta bonne foi, prends carrément rendez vous avec l'élu et soutiens ta position : l'honnêteté ça paye mal, mais ça se respecte. Et s'approprier le travail d'autrui, dans ce pays pourtant délirant, c'est un délit. Ou, au moins, une mention dans un dossier administratif qui te suit jusqu'à la fin, et t'empêche de devenir chef de bureau.
Pour peu que tu arrives à convaincre le JT de TF1 de tes malheurs, et là tu deviens la star ultime !
C'est en baissant la tête devant trop d'imbéciles qu'on finit par en devenir un. Or tu es loin d'être assez conne pour y arriver sans peine...évite toi des "nervous breakdown".......
C'est excellent, comme d'hab !!
RépondreSupprimerJ'ai bien ri ...
C'est vraiment très, très curieux, ton histoire m'a fait irrésistiblement penser aux démêlées de Zoé Shepard confrontée à l'incompétence crasse de certains élus et fonctionnaires dans "Absolument débordée", " Ta carrière est finie" et " Zoé à Bercy" !
A ceux qui ne l'ont pas lu, je recommande vivement la lecture de "Absolument débordée", c'est à mourir de rire !!!
Ah, chère blondinette, tes coups de sang sont si joliment et primesautierement narrés qu'on en viendrait presque à t'en souhaiter plein pour 2016 rien que pour avoir le bonheur de te lire ! Mais putain, ça donne envie d'aller défoncer la gueule à cette garce méprisante qui pense que la communication est un loisir, un peu comme le scrapbooking quoi... Quelle leçon en tirer ? Moi je dirais qu'il faut que tu augmentes tes devis systématiquement de 20 %, ainsi A) tu ne seras pas retenue sur tes bas prix et ta bonne mine. B) si ça tourne mal, ça te fait une marge de négo avant d'aller leur péter les rotules. Tiens d'ailleurs en parlant de ça, je dois pouvoir te dégoter un cric assez facilement en dessous de chez moi.
RépondreSupprimerSidérantes les réactions de ton interlocutrice qui n'a visiblement rien d'autre à faire que d'emmerder les gens pour se donner un soupçon d'importance et se faire mousser auprès de certains élus qui n'y comprennent rien. Pour avoir travaillé avec toi, dans un autre contexte rédactionnel, je sais que tu es parfaitement d'aplomb, que tu t'exprimes et écris clairement, que tu vas droit à l'essentiel. Il fallait ici que ton indignation s'exprime. Une fois que ton travail sera rétribué, je l'espère, et si tu n'as plus à avoir dans l'avenir de contact avec ta connasse d'interlocutrice, tu peux lui envoyer un mot de remerciement ironique, comme tu sais si bien faire. Vu son niveau intellectuel apparent elle risque de prendre l'ironie pour argent comptant et se gonfler comme une grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf...
RépondreSupprimerEt que vive 2016
Es tu d'accord avec moi qu'un poisson rouge est plus intelligent que cette et même ces débiles de fonctionnaires ?? Un bon coup de pied dans ce tas d'incapables à 80% mais, ils ont toute puissance. Tu fais comme cela dans le privé et adieu veau, vache, cochon, couvée, tu pleures à pôle emploi, mais pas eux.
RépondreSupprimerMais on veut des noms, des noms, des noms !!
Plus de cadeau à faire à ce genre d'élus non plus. Raz le bol des fainéants et des incapables.
Allez va, meilleurs voeux quant même pour 2016 et j'espère bien que tes billets d'humeur seront toujours là pour notre plus grand plaisir.
A très bientôt James blonde 007 (permis d'abattre à vue !!)