La presse hebdomadaire (locale !) - Epilogue : Stupeur et désillusion
DeF a laissé de nombreux épisodes de ses aventures avec la presse locale dans un coin de son ordinateur... Parce que finalement, elle n'a plus eu le cœur à en plaisanter durant de longs mois...
Elle avait pourtant raconté par le menu l'annonce de sa grossesse au grand cheval:
"J'ai reçu ta lettre, félicitations. J'en avais entendu parler par tes collègues à qui tu l'avais déjà dit, mais j'attendais ta lettre officielle avant de te féliciter, tu comprends, je ne suis pas dans l'émotion ou l'hypocrisie. (Mouais... Ca, j'avais bien compris qu'elle n'était dans rien du tout, la pauvre...)
Mais tu sais, moi, j'ai annulé un rendez-vous commercial pour aller accoucher, je ne m'étais pas arrêtée" (Ouh, tu le sens, le message subliminal, là?...)
"Ca a été une horreur mon accouchement, on a dû me faire une révision utérine.
- Une quoi?
- Une révision utérine: ça veut dire qu'ils ont exploré manuellement pour aller voir s'il restait des morceaux de placenta, ça m'a crevée!".... (Non mais... Décidément, elle est frappadingue celle-là!!! Je n'avais aucune envie de savoir premièrement que ce truc-là pouvait exister, et deuxièmement, qu'elle l'avait subi! Et après, elle est outrée quand on parle de fist fucking? Hypocrite, va!).
Bref...
DeF a connu de nombreux moments cocasses ou incroyables, mais, finalement, l'aventure s'est arrêtée de façon un peu triste.
DeF a demandé une rupture conventionnelle, mais on lui a répondu qu'elle n'avait qu'à démissionner si elle voulait partir pour se lancer à son compte.
Après 3 ans à suer sang et eau pour le journal, sans compter ni ses heures si son énergie, DeF a trouvé que c'était un peu injuste. Alors elle est partie après un licenciement pour faute... Pour avoir insulté le grand cheval (oui, mais en même temps, ça faisait un moment que cela couvait...).
Sans tambour, ni trompette... Sans pot de départ, sans "bon courage" de son red'chef ou des autres membres de l'équipe... A l'exception de la graphiste gothique, bien sûr, qui elle, a fêté ça dignement avec DeF ("dignement", ça veut dire "jusqu'à ce qu'on ait mal aux cheveux trois jours d'affilée").
Un peu désabusée, DeF s'est donc rendu compte qu'elle était échangeable (enfin, presque, parce que mes successeurs n'ont jamais tenu aussi longtemps que moi) et que son red'chef lui en voulait beaucoup de l'avoir laissé tomber.
En même temps, il y a un moment, quand DeF a compris qu'il avait beau lui dire qu'elle était "une pote", en fait, il cherchait surtout à ne pas se prendre la tête avec un recrutement... Ca l'a aussi aidé à prendre sa décision.
Résultat : voilà DeF qui se lance dans la grande aventure de l'entreprise, tout en entendant à longueur de journée lorsqu'elle croise des connaissances professionnelle "Ah, mais tu travailles? Tes collègues m'ont dit que tu avais arrêté le journalisme pour être maman!"... Merci pour le coup de main !
Et, finalement, c'est fou comme les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être : aujourd'hui, c'est avec le Maître du Monde que DeF a le plus de contact... Et bien qu'il n'ait rien perdu de ses côtés exaspérants ou égocentriques, DeF est bien obligé de se l'avouer : elle a tout de même une vraie tendresse et de l'admiration pour ce qu'il est (Ah, on ne se refait pas, j'ai toujours aimé les vieux!).
Elle avait pourtant raconté par le menu l'annonce de sa grossesse au grand cheval:
"J'ai reçu ta lettre, félicitations. J'en avais entendu parler par tes collègues à qui tu l'avais déjà dit, mais j'attendais ta lettre officielle avant de te féliciter, tu comprends, je ne suis pas dans l'émotion ou l'hypocrisie. (Mouais... Ca, j'avais bien compris qu'elle n'était dans rien du tout, la pauvre...)
Mais tu sais, moi, j'ai annulé un rendez-vous commercial pour aller accoucher, je ne m'étais pas arrêtée" (Ouh, tu le sens, le message subliminal, là?...)
"Ca a été une horreur mon accouchement, on a dû me faire une révision utérine.
- Une quoi?
- Une révision utérine: ça veut dire qu'ils ont exploré manuellement pour aller voir s'il restait des morceaux de placenta, ça m'a crevée!".... (Non mais... Décidément, elle est frappadingue celle-là!!! Je n'avais aucune envie de savoir premièrement que ce truc-là pouvait exister, et deuxièmement, qu'elle l'avait subi! Et après, elle est outrée quand on parle de fist fucking? Hypocrite, va!).
Bref...
DeF a connu de nombreux moments cocasses ou incroyables, mais, finalement, l'aventure s'est arrêtée de façon un peu triste.
DeF a demandé une rupture conventionnelle, mais on lui a répondu qu'elle n'avait qu'à démissionner si elle voulait partir pour se lancer à son compte.
Après 3 ans à suer sang et eau pour le journal, sans compter ni ses heures si son énergie, DeF a trouvé que c'était un peu injuste. Alors elle est partie après un licenciement pour faute... Pour avoir insulté le grand cheval (oui, mais en même temps, ça faisait un moment que cela couvait...).
Sans tambour, ni trompette... Sans pot de départ, sans "bon courage" de son red'chef ou des autres membres de l'équipe... A l'exception de la graphiste gothique, bien sûr, qui elle, a fêté ça dignement avec DeF ("dignement", ça veut dire "jusqu'à ce qu'on ait mal aux cheveux trois jours d'affilée").
Un peu désabusée, DeF s'est donc rendu compte qu'elle était échangeable (enfin, presque, parce que mes successeurs n'ont jamais tenu aussi longtemps que moi) et que son red'chef lui en voulait beaucoup de l'avoir laissé tomber.
En même temps, il y a un moment, quand DeF a compris qu'il avait beau lui dire qu'elle était "une pote", en fait, il cherchait surtout à ne pas se prendre la tête avec un recrutement... Ca l'a aussi aidé à prendre sa décision.
Résultat : voilà DeF qui se lance dans la grande aventure de l'entreprise, tout en entendant à longueur de journée lorsqu'elle croise des connaissances professionnelle "Ah, mais tu travailles? Tes collègues m'ont dit que tu avais arrêté le journalisme pour être maman!"... Merci pour le coup de main !
Et, finalement, c'est fou comme les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être : aujourd'hui, c'est avec le Maître du Monde que DeF a le plus de contact... Et bien qu'il n'ait rien perdu de ses côtés exaspérants ou égocentriques, DeF est bien obligé de se l'avouer : elle a tout de même une vraie tendresse et de l'admiration pour ce qu'il est (Ah, on ne se refait pas, j'ai toujours aimé les vieux!).
DeF saura-t-elle relever le défi de l'entreprise où on te prend des sous avant même tu aies commencé à en gagner ?
Arrivera-t-elle enfin à comprendre un plan (comptable) ?
Saura-t-elle gérer des clients insupportables après avoir subi des chefs exaspérants ?
Vous le saurez (et elle aussi) bien assez tôt! ...
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