La presse hebdomadaire (locale!) - Épisode 2 : Le grand cheval
Au début du mois de septembre, la commerciale de la télé locale d'à côté est entrée dans nos bureaux. Elle énerve tout le monde, au journal, cette grande bringue. D'ailleurs, DeF et son collègue journaliste l'ont surnommée « La moche » (ou « le grand cheval », ça dépend de l'humeur de la journée). Non mais c'est vrai quoi ! Pour ouvrir la porte du garage et rentrer les voitures dedans, il faut avoir un bip. Et à la télé d'à côté, comme ils profitent de tout, ils empruntent notre bip (rien qu'à nous, d'abord!). Mais la moche, elle ne dit jamais « bonjour » quand elle vient le chercher ! Jamais. Alors, bon, c'est désagréable, et ça irrite DeF, qui ne rate jamais l'occasion d'en remettre une couche : ça fait rire ses collègues...
Donc, en ce matin de septembre dernier, elle entre, comme ça, en disant « bonjour », et elle s'installe à un de nos bureaux (non mais... Elle ne se sent plus, ou quoi?!). Là, notre nouveau patron-maître-du-monde (je vous en parlerai plus tard, il vaut le détour!), nous explique que c'est notre nouvelle commerciale qui vient en renfort, parce qu'elle l'aime tellement fort que quand il a décidé de quitter la télé d'à côté pour venir sauver le journal, elle l'a suivi les yeux fermés (Beuh non, c'est pas louche...)... Stupéfaction dans la rédaction... (Ben , hé, c'est pas évident d'apprendre en 30 secondes que la moche dont on se paie la tête depuis un an devient une collègue...) Il a donc fallu faire une réunion de crise express à la machine à café : comment faire pour être aimable ?
Bon, finalement, les bonnes résolutions n'ont tenu que 15 jours, parce qu'elle s'est révélée agréable à lui cogner la tête contre les murs. (Bon, c'est parce qu'on ne se rend pas compte de la chance qu'on a d'avoir une commerciale qui sait tout sur tout mieux que tout le monde). DeF prend sur elle très fort, surtout depuis que le grand cheval lui fait des réflexions constructives sur ses articles : « Je l'ai lu, je l'ai retourné 3 fois dans tous les sens, mais j'ai rien compris à ce que tu as écrit » (là, le rédac chef de DeF l'a emmenée de force dans la pièce de la machine à café : « reste calme, pas la peine de monter dans les tours... »)... Alors DeF a soufflé très fort, et a renoncé à lui rappeler l'histoire des affichettes. Les affichettes? Le grand cheval a décidé toute seule de changer la couleur des affichettes pour mettre chez les buralistes et vendre plus de journaux : c'est super comme idée, elle sont vertes maintenant. Avant on avait des affichettes jaunes, où on lisait super bien le titre, maintenant, avec les vertes on lit mal (et on se demande où peut bien se passer cet événement écolo... Hein? Le vert, c'est pas la couleur de la nature? Ah bon, pardon...) Si le grand cheval n'avait pas demandé conseil pour faire comme elle l'avait déjà décidé, tout cela aurait pu bien se passer. Mais avant de les acheter, elle a demandé à DeF, puis à la graphiste. Et toutes les deux étaient d'accord pour dire que vert c'était pas bien, que jaune c'était parfait, ou que moins pire c'était bleu... (Je vous raconte pas la tête de la graphiste quand la moche, après sa première impression, s'est exclamée : « Oh, finalement, c'est pas très lisible, sur le vert! ») Mais bon, elle ne se remet pas en question, elle a raison, et elle en est sûre : cette couleur va permettre une « vraie rupture » dans la tête des gens... Et DeF se demande : et si la vraie rupture, c'était celle de son contrat de travail ?.....
Donc, en ce matin de septembre dernier, elle entre, comme ça, en disant « bonjour », et elle s'installe à un de nos bureaux (non mais... Elle ne se sent plus, ou quoi?!). Là, notre nouveau patron-maître-du-monde (je vous en parlerai plus tard, il vaut le détour!), nous explique que c'est notre nouvelle commerciale qui vient en renfort, parce qu'elle l'aime tellement fort que quand il a décidé de quitter la télé d'à côté pour venir sauver le journal, elle l'a suivi les yeux fermés (Beuh non, c'est pas louche...)... Stupéfaction dans la rédaction... (Ben , hé, c'est pas évident d'apprendre en 30 secondes que la moche dont on se paie la tête depuis un an devient une collègue...) Il a donc fallu faire une réunion de crise express à la machine à café : comment faire pour être aimable ?
Bon, finalement, les bonnes résolutions n'ont tenu que 15 jours, parce qu'elle s'est révélée agréable à lui cogner la tête contre les murs. (Bon, c'est parce qu'on ne se rend pas compte de la chance qu'on a d'avoir une commerciale qui sait tout sur tout mieux que tout le monde). DeF prend sur elle très fort, surtout depuis que le grand cheval lui fait des réflexions constructives sur ses articles : « Je l'ai lu, je l'ai retourné 3 fois dans tous les sens, mais j'ai rien compris à ce que tu as écrit » (là, le rédac chef de DeF l'a emmenée de force dans la pièce de la machine à café : « reste calme, pas la peine de monter dans les tours... »)... Alors DeF a soufflé très fort, et a renoncé à lui rappeler l'histoire des affichettes. Les affichettes? Le grand cheval a décidé toute seule de changer la couleur des affichettes pour mettre chez les buralistes et vendre plus de journaux : c'est super comme idée, elle sont vertes maintenant. Avant on avait des affichettes jaunes, où on lisait super bien le titre, maintenant, avec les vertes on lit mal (et on se demande où peut bien se passer cet événement écolo... Hein? Le vert, c'est pas la couleur de la nature? Ah bon, pardon...) Si le grand cheval n'avait pas demandé conseil pour faire comme elle l'avait déjà décidé, tout cela aurait pu bien se passer. Mais avant de les acheter, elle a demandé à DeF, puis à la graphiste. Et toutes les deux étaient d'accord pour dire que vert c'était pas bien, que jaune c'était parfait, ou que moins pire c'était bleu... (Je vous raconte pas la tête de la graphiste quand la moche, après sa première impression, s'est exclamée : « Oh, finalement, c'est pas très lisible, sur le vert! ») Mais bon, elle ne se remet pas en question, elle a raison, et elle en est sûre : cette couleur va permettre une « vraie rupture » dans la tête des gens... Et DeF se demande : et si la vraie rupture, c'était celle de son contrat de travail ?.....
Le grand cheval couche-t-il avec le patron qu'elle admire tant ?
Les affichettes vont-elles faire mal aux yeux des buralistes?
Qui a des nouvelles de madame Pichut?
Les affichettes vont-elles faire mal aux yeux des buralistes?
Qui a des nouvelles de madame Pichut?
Vous le saurez en suivant le prochain épisode des aventures de DeF et la presse hebdomadaire (locale!)
Mouaaaaa!!!
RépondreSupprimerFlash info :
RépondreSupprimer« le grand Cheval» a failli finir a l'abattoir après avoir fouillé dans le « cube » de DeF à la recherche de la gomme perdu..... c'était pas beau a voir....
Oui, je crois qu'elle me cherche! Quelle carne !
RépondreSupprimer"Et DeF se demande : et si la vraie rupture, c'était celle de son contrat de travail ?....."
RépondreSupprimer- Non, non, reste encore, on veut savoir la suite.
"Le grand cheval couche-t-il avec le patron qu'elle admire tant ?"
- Si ce n'est pas le cas, je veux bien essayer de rendre service..., mais bon, le tarif horaire risque d'être élevé.
Les affichettes vont-elles faire mal aux yeux des buralistes?
Qui a des nouvelles de madame Pichut?
- Insoutenable suspense... je vais me mettre à fumer pour tenir le coup jusqu'au prochain numéro. Ca sera de la faute de la moche, na...
"Vous les saurez en lisant le prochain épisode des aventures de DeF et la presse hebdomadaire (locale!)"
Tu m'invite à boire un café à la machine... On peut visiter, comme au zoo ?
Merci DeF pour la fraicheur.
j'adoooooooore !!!
RépondreSupprimermouarf mouarf mouarf !!!!!!!!
RépondreSupprimermerci pour cette tranche de rire !
Je n'ai pas commenté le premier épisode (le temps m'a manqué) mais là je ne pouvais pas louper l'occasion.
RépondreSupprimerMerci Delphine ! Oui merci ! Merci d'égayer ma boîte mail (désespérément triste) d'anecdotes toutes plus croustillantes les unes que les autres; car oui, bien mieux que les magazines people, les aventures de Def sont... le nutella sur mes tartines ! Trop bon et addictif à la fois; je sens qu'on va vite devenir accro à ces péripéties hebdomadaires.
J'ai particulièrement aimé cet épisode et la qualité de narration car on a vraiment pas de mal à imaginer (physiquement et intellectuellement) "la moche"
ou "le grand cheval" et je t'avoue qu'on a vraiment envie de lui taper dessus à la fin de la lecture !
Pour moi (mais je ne suis qu'une simple lectrice et fan !), pas de doute : oui le grand cheval se tape le patron et elle aime ça ! J'attends impatiemment d'avoir plus de détails sur ledit patron... ces deux-là auront les rôles principaux de quelques prochaines aventures j'en suis sûre.
P.S : bonjour à Mme Pichut, brave dame...