La collectivité - Épisode 17 : Reprenons !
Ca y est ! Les grandes vacances d’hiver (enfin de printemps-hiver) sont finies, et DeF a réintégré son poste à la Région le 2 janvier dernier.
Dire qu’elle était attendue dans l’effervescence serait un euphémisme : elle a passé sa première journée à la Région… Seule !...
Elle s’est donc offert elle-même un pot d’arrivée, avec un croissant et un café : elle s’est réjouie de son retour, s’est raconté ses vacances, s’est proposé un deuxième café, et a retrouvé son bureau... Sans collègue, sans contrat de travail et sans badge, … mais également sans téléphone ni ordinateur !… Après avoir réussi à déverrouiller l’ordinateur de l’un de ses collègues (on change de mot de passe tous les mois, et y’en a toujours qui choisissent… Le mois en cours comme mot de passe ! Trop dur pour une blonde comme moi…), elle a pu se balader sur Intranet pour trouver le nom de la nouvelle personne en charge du personnel de son service à la DRH et surfer sur Internet le temps que la matinée passe (ben oui, la DRH répondait pas, y’avait personne !).
Après ces quelques heures productives à outrance (et quelques cafés !), DeF a décidé d’aller directement à la DRH. Déplacement totalement inutile !!! Le service était aussi désert que le sien. Seule une gestionnaire résistait envers et contre tous à l’envahisseur RTT (elle m’a d’ailleurs vite prévenue que ça ne servait à rien de rêver, que rien ne serait débloqué avant le lendemain : le service informatique est également en vacances !). Quant à son contrat… Pas question de l’envisager avant quinze bons jours (« C’est pas prioritaire, on fait les paies, là ! » Très bien… J’vais pas m’fouler, moi…).
Depuis une semaine, DeF continue donc son travail à travers une virtuelle participation aux réunions et à la vie du service : elle dit juste ce qui faut pour énerver un peu, elle ne respecte pas les horaires réglementaires (toute façon, si y’a problème, j’existe pas…)., elle fait des recherches de personnages de BD sur Internet (je vous expliquerait, c’est pour le futur ex-directeur…)… Et comme ça, elle a plein de temps pour soutenir son collègue, sur le point de craquer nerveusement : il reprend un plein temps à la place de sa femme, et pour la première fois depuis 2003, il va travailler cinq jours par semaine et non plus quatre. C’est trop dur, ça, quand même ! Et en plus, gros choc pour les gestionnaire du service : elles viennent de découvrir que ce qu’elles prenaient depuis 3 ans pour « une calculatrice » est en réalité une « machine à faire des étiquettes » (sic.). Mais où est la cellule de soutien psychologique ?
Dire qu’elle était attendue dans l’effervescence serait un euphémisme : elle a passé sa première journée à la Région… Seule !...
Elle s’est donc offert elle-même un pot d’arrivée, avec un croissant et un café : elle s’est réjouie de son retour, s’est raconté ses vacances, s’est proposé un deuxième café, et a retrouvé son bureau... Sans collègue, sans contrat de travail et sans badge, … mais également sans téléphone ni ordinateur !… Après avoir réussi à déverrouiller l’ordinateur de l’un de ses collègues (on change de mot de passe tous les mois, et y’en a toujours qui choisissent… Le mois en cours comme mot de passe ! Trop dur pour une blonde comme moi…), elle a pu se balader sur Intranet pour trouver le nom de la nouvelle personne en charge du personnel de son service à la DRH et surfer sur Internet le temps que la matinée passe (ben oui, la DRH répondait pas, y’avait personne !).
Après ces quelques heures productives à outrance (et quelques cafés !), DeF a décidé d’aller directement à la DRH. Déplacement totalement inutile !!! Le service était aussi désert que le sien. Seule une gestionnaire résistait envers et contre tous à l’envahisseur RTT (elle m’a d’ailleurs vite prévenue que ça ne servait à rien de rêver, que rien ne serait débloqué avant le lendemain : le service informatique est également en vacances !). Quant à son contrat… Pas question de l’envisager avant quinze bons jours (« C’est pas prioritaire, on fait les paies, là ! » Très bien… J’vais pas m’fouler, moi…).
Depuis une semaine, DeF continue donc son travail à travers une virtuelle participation aux réunions et à la vie du service : elle dit juste ce qui faut pour énerver un peu, elle ne respecte pas les horaires réglementaires (toute façon, si y’a problème, j’existe pas…)., elle fait des recherches de personnages de BD sur Internet (je vous expliquerait, c’est pour le futur ex-directeur…)… Et comme ça, elle a plein de temps pour soutenir son collègue, sur le point de craquer nerveusement : il reprend un plein temps à la place de sa femme, et pour la première fois depuis 2003, il va travailler cinq jours par semaine et non plus quatre. C’est trop dur, ça, quand même ! Et en plus, gros choc pour les gestionnaire du service : elles viennent de découvrir que ce qu’elles prenaient depuis 3 ans pour « une calculatrice » est en réalité une « machine à faire des étiquettes » (sic.). Mais où est la cellule de soutien psychologique ?
DeF aura-t-elle un contrat de travail avant la fin présumée de son CDD ?
Saura-t-elle soudoyer son nouveau directeur pour prolonger son contrat
jusqu’à fin juillet ?
Arrivera-t-elle à finir à temps sa page de bande dessinée
« le directeur part à la retraite » que tout le service prépare pour le 27 janvier ?
Saura-t-elle soudoyer son nouveau directeur pour prolonger son contrat
jusqu’à fin juillet ?
Arrivera-t-elle à finir à temps sa page de bande dessinée
« le directeur part à la retraite » que tout le service prépare pour le 27 janvier ?
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