La presse féminine - Épisode 5 : Teaser
Ca y est!
Depuis le 2 février, DeF travaille au service pub d'un grand magazine féminin.
Enfin! Après un DESS en communication, 6 années de vendanges, 7 mois dans une cave à trier des vêtements de couturiers ignobles et très chers, et 6 mois à chercher du travail dans la comm.', la voilà arrivée... Au royaume des commerciales féministes... Et elle a vite (très vite) regretté son poste d’assistante du rédacteur en chef culture sexy qu’elle avait assuré par intérim (bon, j’espère bien quand même continuer à travailler avec lui, mais non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez, c’est uniquement parce qu’il a du talent ! )
Les deux premières semaines ont été éprouvantes pour DeF, qui n'avait pas l'habitude des ambiances de travail où l'argent est omni-présent (ben oui, entre la fac et les associations!...) et où elle n'est entourée que par des executive women (elles vivent pas, ces femmes?)
Le jour de son arrivée, elle a dû se familiariser très vite avec les tarifs, les annonceurs, la photocopieuse, le téléphone avec toutes les lumières qui clignotent en même temps et les communications à passer aux bonnes personnes, le fax, les placards de classements, la hiérarchie ("Tu verras, ta chef, elle est pas méchante, mais c'est la chef, et tu dois jamais l'oublier, sinon, elle est chiante"), les lunettes carrées (moi, j'en porte pas, vais-je être intégrée?), les lettres à taper, les devis à envoyer, les remises à calculer, les... Bref, au bout de six heures (et un déjeuner en tête à tête avec son plateau), DeF a buggé, et son ordinateur aussi: il a fallu deux heures pour le remettre en route ("je comprends pas, il avait jamais fait ça, avant!...").
Depuis, le rythme s'est calmé:
9h30: arrivée au bureau. Lancer les impressions des docs pour les clients, après, l'imprimante couleur est prise d'assaut, et on peut plus.
9h40: brief avec les commerciales: travail de la journée, dossiers à préparer pour leurs rendez-vous, restaurants à réserver.
9h45: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
13h05: DeF aurait dû partir déjeuner depuis 5 mn, 'va encore y avoir la queue à la cantine!
14h00: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
16h00: Pause pipi.
16h02: Erreur fatale! Conséquence de cette absence prolongée du bureau: 2 post-it sur l'écran, du travail en rab', chouette!
16h05: Crise de nerfs, DeF attaque le bois de son bureau à pleines dents. Heureusement, les commerciales sont en réunion, personne ne la voit.
16h10: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
17h45: Eh voilà! DeF aurait dû partir depuis un quart d'heure! Mais elle n'a pas vu l'heure, et sa chef lui demande un tout petit service: "Y'en a pour une demi-heure à tout casser"!
18h05: Réflexion de l'ancienne assistante que DeF remplace: "Ben! T'as vu l'heure? Rentre, hein! Au fait, t'es pas bavarde, toi, on t'entend pas!"
18h10: Carnage. Virtuel. Sourire entendu...
18h15: Sortie du bureau, tout va bien...Le tout, c'est de prendre le pli...
Depuis le 2 février, DeF travaille au service pub d'un grand magazine féminin.
Enfin! Après un DESS en communication, 6 années de vendanges, 7 mois dans une cave à trier des vêtements de couturiers ignobles et très chers, et 6 mois à chercher du travail dans la comm.', la voilà arrivée... Au royaume des commerciales féministes... Et elle a vite (très vite) regretté son poste d’assistante du rédacteur en chef culture sexy qu’elle avait assuré par intérim (bon, j’espère bien quand même continuer à travailler avec lui, mais non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez, c’est uniquement parce qu’il a du talent ! )
Les deux premières semaines ont été éprouvantes pour DeF, qui n'avait pas l'habitude des ambiances de travail où l'argent est omni-présent (ben oui, entre la fac et les associations!...) et où elle n'est entourée que par des executive women (elles vivent pas, ces femmes?)
Le jour de son arrivée, elle a dû se familiariser très vite avec les tarifs, les annonceurs, la photocopieuse, le téléphone avec toutes les lumières qui clignotent en même temps et les communications à passer aux bonnes personnes, le fax, les placards de classements, la hiérarchie ("Tu verras, ta chef, elle est pas méchante, mais c'est la chef, et tu dois jamais l'oublier, sinon, elle est chiante"), les lunettes carrées (moi, j'en porte pas, vais-je être intégrée?), les lettres à taper, les devis à envoyer, les remises à calculer, les... Bref, au bout de six heures (et un déjeuner en tête à tête avec son plateau), DeF a buggé, et son ordinateur aussi: il a fallu deux heures pour le remettre en route ("je comprends pas, il avait jamais fait ça, avant!...").
Depuis, le rythme s'est calmé:
9h30: arrivée au bureau. Lancer les impressions des docs pour les clients, après, l'imprimante couleur est prise d'assaut, et on peut plus.
9h40: brief avec les commerciales: travail de la journée, dossiers à préparer pour leurs rendez-vous, restaurants à réserver.
9h45: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
13h05: DeF aurait dû partir déjeuner depuis 5 mn, 'va encore y avoir la queue à la cantine!
14h00: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
16h00: Pause pipi.
16h02: Erreur fatale! Conséquence de cette absence prolongée du bureau: 2 post-it sur l'écran, du travail en rab', chouette!
16h05: Crise de nerfs, DeF attaque le bois de son bureau à pleines dents. Heureusement, les commerciales sont en réunion, personne ne la voit.
16h10: téléphone, devis, maquettes de publi-reportage à récupérer, renseignements à donner, prise de rendez-vous, préparation du planning des commerciales, confirmation de leurs rendez-vous, préparations des statistiques des clients, confection du "kit média" (toutes les infos commerciales du groupe et du titre, plus le dernier magazine, un par rendez-vous, dans une jolie pochette rouge avec un ruban et il faut faire un beau noeud, c'est ça l'esprit du mag!)
17h45: Eh voilà! DeF aurait dû partir depuis un quart d'heure! Mais elle n'a pas vu l'heure, et sa chef lui demande un tout petit service: "Y'en a pour une demi-heure à tout casser"!
18h05: Réflexion de l'ancienne assistante que DeF remplace: "Ben! T'as vu l'heure? Rentre, hein! Au fait, t'es pas bavarde, toi, on t'entend pas!"
18h10: Carnage. Virtuel. Sourire entendu...
18h15: Sortie du bureau, tout va bien...Le tout, c'est de prendre le pli...
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